Dans le cadre d’une rencontre avec des étudiants à son domicile à Achrafieh, M. Achkar a fait assumer aux dirigeants qui appellent aujourd’hui à la réforme la responsabilité de la situation au niveau politique, économique et administratif. « La corruption ne se serait pas propagée s’ils avaient fait face aux corrupteurs il y a longtemps. Par ailleurs, la dette publique n’aurait pas excédé les capacités de l’État et le service de la dette ne serait pas devenu un poids de plus pour les citoyens », a-t-il indiqué.
Selon Massoud Achkar, « seule une loi électorale juste, basée sur la petite circonscription, et qui permettrait aux Libanais d’élire librement leurs représentants d’une part, et la formation d’un véritable cabinet d’union nationale représentant toutes les tendances sans exception d’autre part, sont susceptibles de rééquilibrer la situation au Liban ».
M. Achkar a par ailleurs indiqué que « la crise économique touche tout le monde et n’établit aucune distinction entre les Libanais, comme le font les hommes politiques ». « La pauvreté est présente au niveau de toutes les communautés », a-t-il ajouté, appelant les étudiants à « rester attachés au Liban et à ne pas émigrer, malgré toutes les difficultés présentes ». « Sans ses jeunes, le Liban cesse d’exister », a-t-il conclu.
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