Une fin prévisible, même si elle n’est pas vraiment convaincante. Après des semaines d’hésitations et de tentatives réelles ou non de mener une enquête approfondie, le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, a annoncé, hier, la clôture du volet judiciaire dans l’affaire de la banque al-Madina. Il n’y aura donc plus d’enquête judiciaire sur un éventuel blanchiment de fonds au sein de cette banque, puisque la commission spéciale d’enquête, qui relève de la Commission de contrôle des banques, a repris le dossier et que le parquet ne peut mener une enquête de son propre chef.
Il n’est donc plus besoin de demander à M. Ibrahim Abou Ayache, qui se trouverait en Arabie saoudite, de se rendre à la convocation de l’avocat général. Même si M. Addoum a annoncé hier que M. Abou Ayache se présentera ultérieurement devant le parquet afin que soit annulé l’avis de recherche lancé à son encontre.
Concernant les plaintes annexes liées à ce dossier, M. Addoum a précisé que des contacts sont entrepris entre les avocats de la banque et ceux des divers partenaires afin qu’elles soient retirées, précisant que c’est désormais à la Commission de contrôle des banques d’assumer ses responsabilités et de veiller aux intérêts des clients de la banque. Elle a déjà annoncé que d’importantes sommes ont été remboursées, et elle doit continuer à assurer le suivi, l’affaire n’étant plus en tout cas entre les mains de la justice.
Une fin prévisible, même si elle n’est pas vraiment convaincante. Après des semaines d’hésitations et de tentatives réelles ou non de mener une enquête approfondie, le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, a annoncé, hier, la clôture du volet judiciaire dans l’affaire de la banque al-Madina. Il n’y aura donc plus d’enquête judiciaire sur...
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