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Al-Madina : du nouveau la semaine prochaine

Dans sa volonté d’accélérer les enquêtes afin de ne laisser aucun dossier en suspens, le procureur Addoum a annoncé que l’affaire de la banque al-Madina allait dans le bon sens, c’est-à-dire avec un objectif : préserver les droits des épargnants libanais. Mais, selon lui, là aussi, le dossier est complexe, puisqu’il comporte des plaintes pour blanchiment d’argent, détournement de fonds, chèques sans provision et conflits entre les partenaires d’hier. Prié de répondre au président de la Chambre qui s’étonnait du fait qu’il n’y ait pas encore eu d’arrestations dans cette affaire, M. Addoum a mis l’accent sur l’enquête menée par l’avocat général, Mme Rabiha Ammache Kaddoura. « Mais la loi n’autorisant qu’une détention préventive de quatre jours, ce délai est insuffisant pour les enquêtes sur le blanchiment d’argent. Les arrestations deviennent donc inutiles. Enfin, concernant M. Adnane Abou Ayache qui se trouve en Arabie saoudite, nous l’avons notifié à plusieurs reprises, mais les autorités saoudiennes nous ont annoncé qu’elles ne pouvaient procéder à la notification sans un mandat d’amener. Or, un tel mandat, c’est une tout autre procédure, assortie d’une demande d’extradition. Nous nous contenterons, s’il ne rentre pas au Liban, de le juger par défaut. En tout cas, de nombreux points devraient se clarifier la semaine prochaine. »
Dans sa volonté d’accélérer les enquêtes afin de ne laisser aucun dossier en suspens, le procureur Addoum a annoncé que l’affaire de la banque al-Madina allait dans le bon sens, c’est-à-dire avec un objectif : préserver les droits des épargnants libanais. Mais, selon lui, là aussi, le dossier est complexe, puisqu’il comporte des plaintes pour blanchiment d’argent,...