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Le CDR transmet le dossier au Conseil des ministres Tunnel Sélim Salam : ouverture d’une enquête sur une affaire de commissions et de pots-de-vin

Le parquet s’est saisi hier de l’affaire du tunnel Sélim Salam dont la réhabilitation, entamée depuis des mois, n’a pas toujours pas été achevée à cause d’une affaire de commission sur la vente de ventilateurs destinés aux bouches d’aération de cette voie de passage.
Du moins, c’est ce que l’entrepreneur avait expliqué lundi au chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui avait effectué une visite-surprise sur le chantier pour s’enquérir de l’évolution des travaux et des raisons pour lesquelles ils ne sont toujours pas terminés.
Le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, a pu obtenir la vidéocassette de la visite du chef de l’État. Il l’a transmise à la brigade criminelle centrale, qu’il a chargée de mener une enquête pour tirer au clair l’affaire du tunnel.
Selon M. Addoum, le dossier de l’affaire du tunnel porte sur des pots-de-vin et des commissions, à l’origine du retard dans l’achèvement des travaux, qui étaient supposés prendre trois mois seulement.
En soirée, le conseil d’administration du CDR a tenu une réunion au cours de laquelle il a décidé de transmettre l’ensemble du dossier du tunnel Sélim Salam au Conseil des ministres.
L’entreprise en charge du chantier avait publié dans la journée un communiqué dans lequel elle indique que le projet du tunnel est financé à 100 % par un don de l’Arabie saoudite, et que les conditions du contrat signé avec le CDR imposent à l’entrepreneur l’achat et l’utilisation d’équipements et de matériaux fabriqués en Arabie saoudite.
Selon le communiqué, le retard dans l’installation des ventilateurs est dû à la société saoudienne qui fabrique ces ventilateurs. « Les prix présentés par cette société étaient trop élevés et ne correspondaient pas aux normes requises, et c’est pour cette raison que nous avons tardé à obtenir l’approbation du Fonds saoudien de développement pour l’achat de ventilateurs », poursuit le communiqué, précisant que « la commission » évoquée par l’entrepreneur avec le chef de l’État « n’est autre que la commission commerciale perçue par l’agent de la société saoudienne et non pas une quelconque autre partie, et que le CDR n’a rien à voir dans cette affaire ».
Le parquet s’est saisi hier de l’affaire du tunnel Sélim Salam dont la réhabilitation, entamée depuis des mois, n’a pas toujours pas été achevée à cause d’une affaire de commission sur la vente de ventilateurs destinés aux bouches d’aération de cette voie de passage.Du moins, c’est ce que l’entrepreneur avait expliqué lundi au chef de l’État, le général...