Jean Piat a souligné que sa relation avec le Liban remonte à près de quarante ans, lorsqu’il est venu au Liban présenter la pièce Amphitryon, une œuvre de Molière, au festival de Baalbeck. Affirmant qu’il porte le message du Liban dans tout son travail, littéraire et théâtral, Jean Piat a expliqué que les œuvres de Mgr Labaki, qui lui a d’ailleurs appris à prier, sont à l’origine de son vif attachement au Liban. Et de préciser que le film Les cendres du Phénix est un message d’espoir montrant que la vie est plus puissante que la volonté de l’anéantir, et que l’amitié aide à vaincre la mort. Il a conclu en assurant que la jeunesse libanaise, qui a souffert des affres de la guerre, est forte. Elle doit par conséquent donner des exemples à la jeunesse du monde.
Ont participé au tournage des dernières séquences du film, qui parle de la renaissance du Liban de ses cendres, Mgr Mansour Labaki, qui avoue que le film reflète son message à la jeunesse du Liban et du monde, et l’ambassadeur de France Philippe Lecourtier.
Il est à noter que le film a été tourné au Liban, en France et en Belgique. Plusieurs artistes et hommes de lettres y apparaissent, notamment Majida el-Roumi, Jean Piat, Jean Lacouture et Éric Emmanuel Schmidt.
Le film devrait être lancé au Liban et dans plusieurs pays du monde en novembre 2003, simultanément avec la fête de l’Indépendance du Liban.
Notons par ailleurs que l’équipe de tournage du film avait été reçue au palais de Baabda par Mme Andrée Émile Lahoud, qu’elle a informée des dernières étapes de la réalisation du film.
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