Le député Boutros Harb a appelé samedi à un changement de style au niveau du pouvoir, dans le sens de la reconnaissance des droits du citoyen. « Il est temps de dire non et d’aspirer au changement, de demander des comptes et de sanctionner ceux qui nous spolient nos droits et nous traitent comme une masse marginalisée sans valeur et sans capacité de changement », a affirmé M. Harb, dans le cadre de l’inauguration du Conseil de développement du caza de Batroun, qu’il préside. Tirant à boulets rouges sur les responsables, qu’il a qualifiés d’être « irresponsables », M. Harb a estimé que ces derniers « ne possèdent pas la culture démocratique suffisante pour respecter les droits des citoyens, tous égaux en droits et en devoirs, ainsi que le droit à la différence ».
« Ils ont également défiguré la vie politique, violé les principes et les valeurs sur lesquels celle-ci reposait. Dans l’optique des responsables, les citoyens ne sont liés à eux que par des rapports d’allégeance, de crainte ou de clientélisme. C’est à travers cette politique de services privés rendus à travers les institutions publiques qu’ils soumettent le citoyen à leur tutelle », a-t-il poursuivi.
M. Harb a par ailleurs menacé d’« ouvrir des dossiers » si le pouvoir persiste dans ses agissements qui violent les principes les plus élémentaires de l’État de droit.
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