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Invité d’honneur à la « Commencement Ceremony » de la NDU Talal ben Abdel-Aziz préconise une réforme des systèmes d’enseignement arabes(photo)

Invité d’honneur de la « Commencement Ceremony » de l’Université Notre-Dame (NDU) de Louaizé, l’émir Talal ben Abdel-Aziz a prononcé devant les sept cents lauréats et une assistance de plus de deux mille personnes un discours contenant plus d’un message politique et des thèmes de réflexion particulièrement adaptés à la conjoncture régionale.
Après l’hymne national et une prière récitée par le père Abbot François Eid, le fils du fondateur du royaume wahhabite est monté à la tribune pour exprimer les félicitations d’usage aux nouveaux diplômés et plaider en faveur d’une révision du système éducatif dans le monde arabe, système qui est, a-t-il affirmé, loin d’être encourageant et qui « nous soumet à des pressions internationales pour en entreprendre une réforme totale».
« Anticiper et entreprendre ces réformes avant que ces pressions ne s’amplifient ne signifient nullement que nous mésestimons l’intensité de ces contraintes », a ajouté le prince Talal, qui a affirmé qu’une telle entreprise « doit émaner de nous-mêmes, car le facteur temps n’est pas à notre avantage ».
Un mode et des programmes d’éducation et d’enseignement modernes et évolués qui tiennent compte des besoins et des impératifs de développement de nos sociétés et qui, selon l’orateur, s’articulent sur deux points essentiels.
À savoir, la formation d’une nouvelle génération d’enseignants à la base et dès le départ familiarisés à des méthodes modernes en adéquation avec les évolutions du monde.
Le tout s’accompagnant d’une modernisation des programmes de manière à enrichir les esprits des étudiants et à réveiller leurs dons et potentialités au lieu de poursuivre le « bourrage de crâne » auquel restent attachés nos systèmes éducatifs actuels avec tous les effets pervers qu’ils provoquent et qui freinent les capacités individuelles de nos jeunes.
L’avenir des nations dépend de divers facteurs dont l’enseignement est un des plus importants, a poursuivi l’émir Talal, qui a constaté que les gouvernements arabes ne peuvent pas et ne doivent pas être les seuls à agir mais que le chemin doit être parcouru avec l’ensemble de la société civile de chaque pays.
Il s’agit, a-t-il affirmé, de la formation de l’individu qui édifiera lui-même les nations modernes et fortes.
L’invité d’honneur de la cérémonie devait énumérer ensuite certaines de ses actions dans les domaines de l’enseignement et de l’action sociale, notamment des programmes spécifiques pour l’éducation des enfants, la formation d’éducatrices pour les écoles maternelles et d’autres plans d’action en faveur de l’émancipation de la femme arabe entrepris avec le soutien d’organisations et d’organismes internationaux.
Il a également cité divers autres projets qui lui tiennent à cœur et en particulier l’université ouverte (enseignement à distance) qui s’est concrétisée et qui enregistre déjà, a-t-il dit, des succès dans des pays arabes du Golfe, du Machrek et en Égypte.
En réponse à une question de L’Orient-Le Jour, le prince Talal ben Abdel-Aziz a exprimé sa joie de répondre à l’invitation d’une université libanaise dirigée par un ordre religieux chrétien, ajoutant que cette initiative devrait être démultipliée dans la perspective d’un renforcement réel des relations entre le Liban et l’Arabie saoudite.

E.M.
Invité d’honneur de la « Commencement Ceremony » de l’Université Notre-Dame (NDU) de Louaizé, l’émir Talal ben Abdel-Aziz a prononcé devant les sept cents lauréats et une assistance de plus de deux mille personnes un discours contenant plus d’un message politique et des thèmes de réflexion particulièrement adaptés à la conjoncture régionale.Après l’hymne...