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Formule 1 - L’équipe italienne et son pilote vedette occupent toujours la tête du championnat Ferrari en difficulté au GP de France

Il y a bien quelque chose de changé en Formule 1 cette saison : la victoire de Ralf Schumacher devant Juan Pablo Montoya au Grand Prix de France, une semaine après le « doublé » obtenu au Nurburgring, a en effet confirmé la prise de pouvoir de Williams-BMW aux dépens de Ferrari.
Depuis Monaco, Michael Schumacher et la Scuderia souffrent mille maux face à l’écurie anglo-allemande. Et ce week-end dans le paddock de Magny-Cours, personne chez Ferrari ne voulait se voiler la face.
« L’équilibre des forces a tourné en faveur de BMW, Williams et Michelin ces quatre dernières courses, reconnaissait Jean Todt, directeur de la Scuderia. Les deux championnats sont maintenant très ouverts. À six Grands Prix de la fin, il y a quatre pilotes en 17 points et trois équipes en 18 ». Si Ferrari est en difficulté, il n’empêche. L’équipe italienne et son pilote vedette occupent toujours la tête du championnat. Et vont tout mettre en œuvre pour garder leurs prérogatives, employer les grands moyens, réagir pour reprendre la main.

« Semaine importante »
« Nous allons avoir une semaine d’essais intensifs, la dernière autorisée avant la trêve d’été imposée jusqu’au 1er septembre, semaine qui sera très importante, notait Todt. Nous serons sur trois fronts au Mugello, à Barcelone et à Fiorano pour travailler avec Bridgestone. Nous allons engager toutes nos forces pour améliorer la situation dans le but de conserver nos positions en tête jusqu’à la fin de la saison. »
Cette fin de championnat promet d’être d’autant plus indécise, disputée, que chez McLaren-Mercedes on ne veut pas abdiquer non plus. La MP4-18 sera ainsi en essais à Barcelone, le test devant être déterminant pour la mise en service de la nouvelle McLaren-Mercedes sans doute à Monza.
En attendant, Ron Dennis est bien décidé à ce que la MP4-17D actuelle et Kimi Raikkonen puissent défendre leurs chances. « Le championnat donne lieu cette année à une formidable compétition et je suis certain que tous les intervenants se battront jusqu’à la fin. Nous, nous le ferons », affirmait le Britannique.
Quant à Williams, le succès ne saurait tourner la tête ni des responsables ni des pilotes. Chacun est conscient de revenir de loin après un début de saison décevant.

Ralf prudent
« Les performances actuelles de BMW-Williams sont le résultat de plusieurs facteurs et de l’effort effectué par nos partenaires techniques, expliquait Sam Michael, le chef des opérations de l’écurie. Il faut cependant reconnaître que les dernières améliorations proviennent essentiellement du département aérodynamique et de l’intensif programme de développement de Michelin. »
L’aisance avec laquelle Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya ont dominé la concurrence, et notamment Ferrari, est toutefois étonnante. « Nous étions capables d’aller plus vite que n’importe qui, à n’importe quel moment, insistait Mario Thieissen, directeur de BMW Motorsport. C’est tout simplement incroyable quand on se souvient du niveau qui était le nôtre en début de saison. »
Ralf Schumacher, le vainqueur, lui, affiche une grande prudence. Il ne veut pas trop s’enthousiasmer, penser déjà au titre. Après quatre courses au sommet, il se dit que, peut-être, Williams a mangé son « pain blanc ».
« J’espère que nous conserverons cette super-forme en allant sur des pistes censées ne pas être aussi favorables à nos voitures, notait le pilote. Nous sommes définitivement de plus en plus près de Ferrari. Mais, pour le moment, je préfère ne pas penser à nos chances dans la course aux titres. En F1, les choses changent tellement vite... »
Il y a bien quelque chose de changé en Formule 1 cette saison : la victoire de Ralf Schumacher devant Juan Pablo Montoya au Grand Prix de France, une semaine après le « doublé » obtenu au Nurburgring, a en effet confirmé la prise de pouvoir de Williams-BMW aux dépens de Ferrari.Depuis Monaco, Michael Schumacher et la Scuderia souffrent mille maux face à l’écurie anglo-allemande. Et ce...