Dans le but de renouer un lien entre les Libanais résidents et les communautés disséminées aux quatre coins du monde, un voyage au Liban a été organisé à l’intention d’émigrés venant de six pays par le comité organisateur du « Festival international de tradition et de tourisme pour les émigrés libanais » (IFTT). Lancée mardi soir lors d’un dîner au Casino du Liban, cette tournée se déroulera du 9 au 20 juillet et comportera de nombreuses étapes.
La tournée des émigrés a donc été annoncée mardi, en présence des ministres de l’Information et du Tourisme, Michel Samaha et Ali Abdallah, ainsi que du président du comité organisateur, Fadi Bou Dagher, et d’un nombre de personnalités et de journalistes.
M. Abdallah a rendu hommage aux auteurs de cette initiative, considérant qu’elle constituait un trait d’union entre les Libanais et leurs communautés à l’étranger. « Au ministère du Tourisme, nous comptons accorder à la question des émigrés tout l’intérêt qu’elle mérite, vu le rôle primordial que ceux-ci peuvent jouer dans la renaissance du pays », a-t-il dit. Il a par ailleurs appelé les émigrés à investir dans leur pays d’origine et à former un soutien politique au Liban.
M. Samaha a ponctué son discours de quelques critiques. Il a considéré que l’image du Liban à l’étranger reste négative, « alors que les émigrés libanais réussissent à la sueur de leur front ». « Même si les circonstances régionales sont critiques depuis 1948 et même avant cette date, cela ne justifie pas notre incapacité à gérer notre situation intérieure et à instaurer une réelle démocratie et un espace de liberté », a-t-il ajouté.
M. Samaha a appelé les organisateurs à ne pas cacher la réalité aux émigrés, parce que ce n’est qu’ainsi qu’on peut rectifier le tir.
Pour sa part, M. Bou Dagher a rappelé que le festival avait pour objectif un échange culturel important entre émigrés des différents pays et Libanais résidents, précisant qu’il ne revêtait aucun caractère politique ni confessionnel. Les émigrés invités au Liban au cours de cette première tournée, parrainée par le président de la République, le général Émile Lahoud, sont des présidents de clubs ou d’associations regroupant des personnes d’origine libanaise, ainsi que des propriétaires d’institutions touristiques ou médiatiques. Les organisateurs espèrent ainsi créer un effet boule de neige et attirer de plus en plus d’émigrés.
Les participants au festival viennent d’Australie, d’Afrique du Sud, du Brésil, du Mexique, des États-Unis et du Canada. Ils assisteront à deux conférences sur le Liban à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (Usek), les 10 et 12 juillet, et visiteront les principaux sites touristiques durant leur séjour. Plusieurs soirées seront dédiées aux différents pays d’émigration qui auront fait le voyage, et un trophée sera remis aux représentants de la communauté dont la soirée aura été le plus remarquable. Ce trophée restera au sein de cette communauté durant un an.
La tournée des émigrés a donc été annoncée mardi, en présence des ministres de l’Information et du Tourisme, Michel Samaha et Ali Abdallah, ainsi que du président du comité organisateur, Fadi Bou Dagher, et d’un nombre de personnalités et de journalistes.
M. Abdallah a rendu hommage aux auteurs de cette initiative, considérant qu’elle constituait un trait d’union entre les Libanais et leurs communautés à l’étranger. « Au ministère du Tourisme, nous comptons accorder à la question des émigrés tout l’intérêt qu’elle mérite, vu le rôle primordial que ceux-ci peuvent jouer dans la renaissance du pays », a-t-il dit. Il a par ailleurs appelé les émigrés à investir dans leur pays d’origine et à former un soutien politique au Liban.
M. Samaha a ponctué son discours de quelques critiques. Il a considéré que l’image du Liban à l’étranger reste négative, « alors que les émigrés libanais réussissent à la sueur de leur front ». « Même si les circonstances régionales sont critiques depuis 1948 et même avant cette date, cela ne justifie pas notre incapacité à gérer notre situation intérieure et à instaurer une réelle démocratie et un espace de liberté », a-t-il ajouté.
M. Samaha a appelé les organisateurs à ne pas cacher la réalité aux émigrés, parce que ce n’est qu’ainsi qu’on peut rectifier le tir.
Pour sa part, M. Bou Dagher a rappelé que le festival avait pour objectif un échange culturel important entre émigrés des différents pays et Libanais résidents, précisant qu’il ne revêtait aucun caractère politique ni confessionnel. Les émigrés invités au Liban au cours de cette première tournée, parrainée par le président de la République, le général Émile Lahoud, sont des présidents de clubs ou d’associations regroupant des personnes d’origine libanaise, ainsi que des propriétaires d’institutions touristiques ou médiatiques. Les organisateurs espèrent ainsi créer un effet boule de neige et attirer de plus en plus d’émigrés.
Les participants au festival viennent d’Australie, d’Afrique du Sud, du Brésil, du Mexique, des États-Unis et du Canada. Ils assisteront à deux conférences sur le Liban à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (Usek), les 10 et 12 juillet, et visiteront les principaux sites touristiques durant leur séjour. Plusieurs soirées seront dédiées aux différents pays d’émigration qui auront fait le voyage, et un trophée sera remis aux représentants de la communauté dont la soirée aura été le plus remarquable. Ce trophée restera au sein de cette communauté durant un an.
Dans le but de renouer un lien entre les Libanais résidents et les communautés disséminées aux quatre coins du monde, un voyage au Liban a été organisé à l’intention d’émigrés venant de six pays par le comité organisateur du « Festival international de tradition et de tourisme pour les émigrés libanais » (IFTT). Lancée mardi soir lors d’un dîner au Casino du...
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