Ils se rappelleront toujours ta simplicité et ta modestie, doublées d’une grande sensibilité et d’un sens aigu de l’humour qui ne t’a jamais quitté malgré la souffrance et l’adversité qui se sont acharnées sur toi dernièrement à Paris.
Tes grandes qualités d’esprit et de cœur t’ont aussi permis de te distinguer parmi nos diplomates à l’étranger, surtout en ces temps où le critère de sélection de nos représentants n’est plus celui de la compétence et de l’attachement aux valeurs.
Tous les Libanais ainsi que nos autorités – malgré leurs divergences – te regretteront, car tu faisais partie du dernier carré de diplomates connus pour leur grande rigueur professionnelle, leur sens profond de l’humain et leur probité intellectuelle et morale.
Élysé,
Notre douleur est profonde et sincère.
En nous quittant tu as confirmé la règle : les bons partent toujours les premiers.
Roger ASSI
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