PARLEMENT - Ouverture aujourd’hui d’une session de trois jours La fragile volonté de consensus pourrait se confirmer place de l’Étoile

Les Libanais savent pertinemment qu’ils perdraient leur temps en essayant de voir dans quelle mesure et avec quelle efficacité leurs députés interrogent et contrôlent leur gouvernement. Désormais – et alors que commence aujourd’hui une session parlementaire censée durer trois jours – la question est bien plus triviale : est-ce que l’on retrouvera place de l’Étoile la même volonté, fragile, de consensus, qui a enfin régné au cours des deux derniers Conseils des ministres ?
La tendance est, a priori, au oui. Sauf si les rituelles interventions des députés – notamment de l’opposition – en début de séance, la proposition visant à proroger l’effet de la loi sur les loyers jusqu’à la fin de l’année, ou l’éventuelle reconduction du Conseil constitutionnel rallument des feux bien mal éteints, tant par Damas que par Nabih Berry lui-même.
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