On en parle... Péri Cochin : elle a «tout essayé» !(photo)

Périhane Chalabi. A priori, le nom ne vous dit pas grand-chose. Le visage, si ? Normal, cette dame fait partie de « la bande à Laurent Ruquier » qui anime tous les soirs l’émission « On a tout essayé » sur FR2, de 19 heures à 20 heures (heure de Paris). Et si l’on vous disait Péri Cochin ?

Elle est sortie de sa boîte de Pandore, surprenante et elle-même surprise, drôle de joker qui a débarqué un soir de septembre 2002 sur France 2, dans l’émission de divertissement de Laurent Ruquier On a tout essayé, après avoir offert sa voix à Europe 1 dans l’émission On va se gêner avec le même Ruquier. Depuis, la presse française, séduite, se demande: Mais qui est donc cette Péri Cochin qui parle avec ses mains, ses longs cils et sa voix particulière?
« Périhane, c’est un prénom d’origine perse et turque que ma mère Maha a emprunté à un roman, mais tout le monde m’appelle Péri.» Péri, née Chalabi, au Liban, en 1965, a certainement quelque chose d’une héroïne de roman d’aventures drôles, que tout le monde appellerait Péri. Elle est dans la vie exactement comme elle est au petit écran, en couleurs, en gaieté et au naturel. Un vent d’air frais, cette femme de 38 ans, qui revendique dans la vie et à la télévision sa nationalité mi-irakienne, mi-libanaise et son air de « snob un peu marrante ». Une « bourgeoise un peu décalée », comme la qualifie la presse, avec son consentement, qui n’a de bourgeois que son autre nom qu’elle cache bien, Cochin de Louvel de Crety, les prénoms de ses fils Théodore, Aristide et Hyppolite et une enfance heureuse de bonne élève très indisciplinée chez toutes les – bonnes – sœurs de Paris.
Douée en maths au point de sauter de classe et d’obtenir son bac à 16 ans, elle a gardé de ses années-là « mes amis et mon eau de toilette », comme elle le dit dans son CV. Décalée en effet ! Cette « bourge qui sort du cadre » et qui, avant l’émission On a tout essayé, avait déjà tout essayé, avoue: «Quand je fais une chose, je la fais à fond, sans hésiter.» La liste est longue. C’est parti : des études d’art contemporain à l’école du Louvre et un diplôme de conservateur de musée, « tout ce que je déteste », des études en architecture « plus vivantes, plus gaies », un diplôme avec mention, bien sûr, un poste de responsable de développement d’usines textiles en Thaïlande, ses parents voulant l’éloigner de la cause de ses émois et de leurs tourments, un architecte français de dix ans son aîné, « pour ma famille, il avait tout faux sur la fiche technique! ». Un retour à Paris et « la marque Blanc-Bleu m’engage pour développer sa ligne féminine ». Péri a 26 ans, et l’aventure ne fait que commencer.
Elle se poursuit avec l’amour qui triomphe puisqu’un mariage suivra, Guillaume finira par convaincre. Exit le textile, Péri se lance dans les bonbons, avec sa belle-sœur. Parce que les bonbons c’est tellement bon et tellement beau, elles créent « La tarte aux bonbons » et des centaines de cadeaux complètement décalés, à base de bonbons qui seront salués d’un énorme succès, 2500 points de vente en France, 12 pays à l’export et une licence aux États-Unis. Vous croyez que Péri va s’arrêter là ? C’est mal la connaître.

La bande à Ruquier
C’est lorsque « ça devenait trop gros, j’ai préféré arrêter de fabriquer et créer des licences et des produits “clefs en mains”» que Péri rencontre Laurent Ruquier « par hasard. Il cherchait une voix féminine pour son émission radio. On va se gêner ! sur Europe 1 ». Et c’est reparti ! « Pour les vacances d’été, il m’invite une semaine en vacances, il fait ça chaque année avec son équipe. » « J’ai une idée », lui dira-t-il après cette semaine de rêve. Essais télé, rendez-vous, négociations. Péri intègre aussitôt l’émission sans appréhension et sans trac. « C’est quelque chose que je ne connais pas. » Pour elle, ce 19-20 heures, c’est « comme un dîner à la maison », avec des invités de marque, chanteurs, artistes et personnalités d’actualité. Normal, car quand Madame Cochin de… reçoit, c’est… Michel Feld, Jacques Séguela, Jean Nouvel ou Philippe Starck qu’elle a à sa table. Snob, vous avez dit snob ? Oui, mais tellement marrante…


Carla HENOUD