Reçu à son tour, le ministre du Développement administratif, M. Karim Pakradouni, a déclaré par la suite, en réponse aux questions des journalistes, qu’il n’était pas « l’enfant terrible » du Conseil des ministres, mais qu’il se contentait d’accomplir son devoir au sein du Conseil. « Si cela s’appelle faire des remous, tant pis, a-t-il souligné. Mais, pour moi, le Conseil des ministres n’est pas une arène où l’on s’affronte. C’est au contraire, le forum de discussion idéal, où tous les problèmes doivent être abordés et où l’on doit rechercher des solutions. À mon avis, chaque fois que le Conseil des ministres prend une décision, il sort gagnant, puisque la décision rejaillit sur l’ensemble des Libanais, et chaque fois qu’il ne parvient pas à prendre une décision, il perd, et avec lui, tous les Libanais. »
Le patriarche Sfeir a aussi reçu le Dr Toufic Hindi, récemment réintégré à son poste à l’Université libanaise, après des mois de suspension et de flou sur son avenir. Mais le conseil de l’UL a finalement tranché la question, en faveur du retour en fonctions du Dr Hindi.
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