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Dossier régional - Le chef de la diplomatie allemande a entamé ses entretiens à Beyrouth Fischer : Tous les acteurs au P-O doivent soutenir les efforts de paix en cours(photo)

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, a invité hier à Beyrouth tous les acteurs au Proche-Orient à soutenir les efforts de paix en cours sous l’égide des États-Unis, estimant que la « feuille de route » établie par le quartette international constituait « une grande occasion » qu’il ne faudrait pas manquer
Arrivé hier en début de soirée au Liban dans le cadre d’une tournée régionale, M. Fischer a entamé ses contacts par un entretien avec son homologue libanais, Jean Obeid, au palais Bustros.
Plus tard, lors d’une conférence de presse commune avec M. Obeid, M. Fischer a qualifié les discussions de « bonnes, franches et ouvertes ».
« Nous pensons que les efforts internationaux menés par les États-Unis devraient être soutenus par tous les acteurs régionaux », a-t-il déclaré.
« Je suis venu explorer la vision des responsables à Beyrouth et à Damas des moyens de renforcer ce processus sur la base des intérêts légitimes du Liban et de la Syrie », a-t-il ajouté.
« Je pense que ces deux pays peuvent jouer un rôle très constructif », a poursuivi le ministre allemand, qui venait de Jordanie où il avait participé au Forum économique mondial (World Economic Forum, WEF). Il a indiqué être « venu pour connaître les positions et les idées. Nous avons tous des idées créatives et sans elles nous n’aurions pas pu développer la “feuille de route” », le plan du quartette (États-Unis, Union européenne, Russie et Onu) pour la paix entre Palestiniens et Israéliens. Ce groupe s’est réuni dimanche en marge des travaux du WEF.
« La “feuille de route” est une grande occasion de progresser vers une paix globale », a estimé M. Fischer.
« La situation au Proche-Orient est en plein changement. Le temps court. Je pense qu’il faut saisir cette occasion et nous sommes ouverts à toute idée constructive et créative », a-t-il dit.
« Nous avons l’occasion de faire de la Méditerranée une zone de paix et de prospérité par des moyens pacifiques basés sur les traditions et les intérêts des peuples de la région », a souligné M. Fischer en relevant que Chypre, qui se trouve à 20 minutes d’avion de Beyrouth, fera partie l’an prochain de l’Union européenne.
M. Fischer s’est abstenu de répondre à une question sur l’arrêt de la médiation allemande pour un échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah.
De son côté, M. Obeid, après avoir souligné l’importance du rôle de l’Allemagne au Proche-Orient, a noté que la « feuille de route » connaissait aujourd’hui de « grandes difficultés ».
Cependant, a-t-il dit, « nous ne sommes pas partie prenante dans ces difficultés et nous ne serons pas non plus des obstacles sur le chemin de l’État palestinien ».
« Au contraire, a poursuivi le ministre des Affaires étrangères, nous pensons que l’établissement d’un État pour les Palestiniens règle une partie du problème, l’autre partie étant constituée des droits du Liban, de la Syrie et des Palestiniens de l’extérieur. »
M. Fischer s’est ensuite rendu à Koraytem, où il s’est entretenu avec le Premier ministre, Rafic Hariri, au cours d’un dîner de travail.
« Nous voulons une paix juste et globale qui englobe toutes les parties concernées et pas seulement les Palestiniens et les Israéliens », a déclaré M. Hariri à la presse avant ce dîner.
Avant son départ aujourd’hui lundi pour Damas en milieu de journée, M. Fischer doit être reçu par le chef de l’État, Émile Lahoud, et le président de la Chambre, Nabih Berry. Après Damas, le chef de la diplomatie allemande doit se rendre au Caire.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, a invité hier à Beyrouth tous les acteurs au Proche-Orient à soutenir les efforts de paix en cours sous l’égide des États-Unis, estimant que la « feuille de route » établie par le quartette international constituait « une grande occasion » qu’il ne faudrait pas manquer Arrivé hier en début de soirée au...