S’exprimant devant des délégations qui lui ont rendu visite samedi à Msaileh (Liban-Sud), M. Berry a déclaré : « Après ce que nous avons entendu de la bouche de Colin Powell au cours de sa visite dans la région, il paraît clair que les États-Unis ont enterré ou s’apprêtent à enterrer la “feuille de route”. »
« L’Administration américaine s’est retournée contre la paix en s’alignant totalement sur le projet de Sharon et en considérant que la résistance palestinienne est l’ennemie de la paix », a-t-il ajouté.
« Au lieu de faire en sorte que la Syrie et le Liban soient intégrés à la “feuille de route”, les États-Unis lancent des menaces à l’encontre de la Syrie et de l’Iran, à partir du bureau du Premier ministre israélien, a relevé M. Berry. Cela signifie sans aucun doute que la politique américaine au Proche-Orient est pensée et établie dans l’intérêt de Tel-Aviv et non de Washington. »
Le secrétaire d’État avait notamment estimé vendredi à Jérusalem que les mesures prises par Damas contre les organisations radicales palestiniennes étaient « totalement inadéquates ».
Il avait également souligné que le mouvement islamique palestinien Hamas était un « ennemi de la paix ».
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