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Faits et méfaits Hanté par le remords, il se livre à la justice

M. Sakr Sakr, juge d’instruction, a ordonné hier l’arrestation d’un ressortissant syrien, Abdel Razzak Charif, qui s’était livré de son propre gré à la justice, dans le désir d’expier le meurtre de la femme qu’il aimait, Mariam Ghofari. Dans une crise passionnelle, l’homme avait étranglé la femme avec laquelle il vivait dans un petit apartement de Broummana, quand elle lui avait annoncé qu’elle ne l’aimait plus et qu’elle voulait se séparer de lui.
Abdel Razzak Charif, entrepreneur en bâtiment, était arrivé au Liban pour faire fortune et y avait réussi. Marié trois fois, il avait pu louer des logements à ses trois femmes, mais cette vie pleine de jouissances s’était effondrée quand il était tombé amoureux de Mariam Ghofari.
Il a avoué au juge d’instruction son crime, précisant qu’après avoir tué sa bien-aimée, il avait tenté de se suicider en se jetant du cinquième étage d’un immeuble de Broummana. N’ayant pu le faire, il avait ensuite tenté de se tirer une balle dans la tête. Mais le pistolet qu’il avait utilisé s’était enrayé. Il avait en fin de compte fui en Syrie, mais le remords d’avoir perdu à jamais la femme qu’il aimait passionnément l’a ramené au Liban, où il espère maintenant être condamné à mort et exécuté, pour rejoindre dans l’au-delà celle qu’il n’a pas su garder en ce bas monde.
M. Sakr Sakr, juge d’instruction, a ordonné hier l’arrestation d’un ressortissant syrien, Abdel Razzak Charif, qui s’était livré de son propre gré à la justice, dans le désir d’expier le meurtre de la femme qu’il aimait, Mariam Ghofari. Dans une crise passionnelle, l’homme avait étranglé la femme avec laquelle il vivait dans un petit apartement de Broummana, quand...