Les différentes allocutions prononcées à cette occasion ont été axées sur la nécessité de renforcer la coordination entre le Liban et la Syrie pour faire face aux dangers et défis qui planent sur la région.
Le leader des Kataëb et ministre du Développement administratif, Karim Pakradouni, a rendu un vibrant hommage à la mémoire de Hafez el-Assad, soulignant que l’expérience a prouvé que la vision stratégique du leader syrien disparu était « la bonne ». M. Pakradouni a affirmé dans ce cadre que « le parti Kataëb, sous la conduite des présidents jumeaux Bachar el-Assad et Émile Lahoud, est disposé à faire face à tous les projets d’Israël, dans la mesure où Israël n’a pas mis un terme à ses projets politiques au Liban, même s’il s’est retiré militairement ».
Le ministre Ghazi Aridi, représentant le PSP, a violemment critiqué la politique des États-Unis, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, rejetant à ce propos la liste des organisations terroristes établie par Washington. M. Aridi a, d’autre part, mis en garde contre toute tentative de miser sur la puissance actuelle des États-Unis pour tenter d’aboutir à un nouvel équilibre sur la scène locale.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a pris à son tour la parole pour souligner que « la présence syrienne au Liban est une nécessité dans les circonstances présentes ». Cheikh Kassem s’est déclaré convaincu que « le président Bachar el-Assad ne cédera nullement aux pressions américaines et israéliennes, quelles qu’elles soient ». En conclusion, le « numéro deux » du Hezbollah a condamné « l’ingérence américaine dans les affaires iraniennes ».
Le ministre Hemayed a affirmé, quant à lui, que les efforts visant à imposer « une paix tronquée dans la région sont voués à l’échec ». Après avoir rendu hommage à l’action accomplie par Hafez el-Assad pour renforcer la position stratégique de la Syrie, M. Hemayed a souligné que l’engagement de Damas à réaliser « une paix juste et globale ne signifie pas une renonciation aux frontières du 4 juin » 1967.
M. Kanso a dénoncé, de son côté, « la férocité de l’attaque impérialiste conduite par les forces de la coalition américano-britanico-sioniste, à l’ombre de l’absence de position arabe unifiée ». Le ministre baasiste a condamné également « l’agression lancée contre le peuple irakien ».
Enfin, le président du Parti syrien national social, Gebrane Araygi, a souligné la nécessité de renforcer « la résistance et l’intifada pour faire face à l’occupation ».
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