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Vie politique Pierre Gemayel : La Syrie interviendra directement pour geler les conflits

Le député Pierre Gemayel a estimé samedi que « le gouvernement n’est pas maître de ses décisions et ne possède aucun pouvoir de décision ». Dans un entretien accordé à Radio Liban-Libre, M. Gemayel a affirmé : « Le pouvoir n’est pas démocrate, et il ne peut, par conséquent, mettre un terme au conflit dans le cadre de la compétition démocratique. C’est un troisième pouvoir qui va intervenir pour régler le problème. La Syrie va intervenir directement pour geler les querelles, en raison de la situation régionale. » Le député a par ailleurs estimé que le climat au sein du pouvoir dénotait « une incapacité claire et nette » de ce dernier à gérer les affaires publiques. M. Gemayel a plaidé en faveur d’une réconciliation à l’échelle nationale et de l’établissement d’un partenariat effectif pour trouver une solution à tous les dossiers internes et externes. Il a en outre indiqué que le gouvernement actuel était pire que son prédécesseur et ne pouvait se charger d’aucun dossier. « Depuis sa constitution, les ministres se disputent. Chacun se plaint de la présence de l’autre au sein du cabinet, et tous cherchent à justifier leur présence », a-t-il poursuivi, en estimant que M. Karim Pakradouni avait accédé au pouvoir aux dépens du parti Kataëb. De son côté, le député Farès Souhaid a estimé, au cours de la même émission, qu’« il existe des failles dans les relations libano-syriennes », appelant le pouvoir à prendre l’initiative de traiter de ce dossier avec les autorités syriennes. « Malheureusement, le pouvoir ne l’a jamais fait parce qu’il n’a pas l’audace de le faire. Et pour cause, il s’agit d’un produit syrien qui n’a aucune marge de manœuvre », a-t-il poursuivi. « À quoi sert le haut conseil libano-syrien ? Pourquoi ne se saisit-il pas de ce dossier ? » s’est-il demandé. M. Souhaid a par ailleurs rappelé qu’il compte interpeller le gouvernement, en compagnie des députés Pierre Gemayel et Mansour el-Bone, concernant la question des détenus libanais en Syrie. « Pourquoi le pouvoir n’assume-t-il pas la responsabilité d’un dialogue direct et transparent avec les autorités syriennes, notamment sur cette question ? » a-t-il ajouté.
Le député Pierre Gemayel a estimé samedi que « le gouvernement n’est pas maître de ses décisions et ne possède aucun pouvoir de décision ». Dans un entretien accordé à Radio Liban-Libre, M. Gemayel a affirmé : « Le pouvoir n’est pas démocrate, et il ne peut, par conséquent, mettre un terme au conflit dans le cadre de la compétition démocratique. C’est un...