Alors que le régime islamique iranien fait face depuis mardi dernier à une contestation de rue de plus en plus virulente, plus de 200 personnalités réformatrices ont défendu dans une lettre ouverte publiée hier le droit des Iraniens à critiquer, voire à chasser leurs dirigeants, dénonçant comme une « hérésie » l’exercice d’un « pouvoir divin et absolu ».
Ce nouveau brûlot intervient alors que l’Iran connaît une période de forte tension intérieure qui a gagné en province les villes d’Ispahan et de Chiraz. Hier encore, des milliers de personnes ont manifesté près du principal campus de Téhéran, près duquel des coups de feu ont été entendus. Comme la veille, la manifestation se déroulait calmement et la menace permanente des milices islamistes faisait taire et rester dans leurs voitures les manifestants
À Washington, le président américain George W. Bush a qualifié hier les manifestations antigouvernementales de « positives », estimant qu’il s’agissait des « prémices » pour une poussée vers plus de liberté dans la République islamique.
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Alors que le régime islamique iranien fait face depuis mardi dernier à une contestation de rue de plus en plus virulente, plus de 200 personnalités réformatrices ont défendu dans une lettre ouverte publiée hier le droit des Iraniens à critiquer, voire à chasser leurs dirigeants, dénonçant comme une « hérésie » l’exercice d’un « pouvoir divin et absolu ».Ce nouveau...
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