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CONFÉRENCE DE PRESSE - « Les cendres du Phénix », une réalisation française autour des œuvres du prêtre maronite Mansour Labaky : Le monde doit savoir que le Liban existe(PHOTO)

C’est le ministre de la Culture en personne, Ghazi el-Aridi, qui a présenté, hier matin dans ses locaux du Starco, le film Les cendres du Phénix, qui sera prochainement réalisé à Beyrouth par le cinéaste français Romuald Sciora, en collaboration avec Valérie Vincent, tous deux fondateurs de la société MétalProd, productrice de ce «docu-fiction».
«Le Libanais doit être éclairant»: un message délivré par Ghazi el-Aridi, repris par le réalisateur français qui a rencontré le religieux maronite par l’intermédiaire de Maurice Druon et Jean Piat lors d’un précédent documentaire, consacré à l’auteur des Rois maudits, intitulé Maurice Druon, de mémoire d’immortel. En 2002, il se rend au Liban où il rencontre, avec Valérie Vincent, le père Labaky et découvre son œuvre littéraire. «Ce film cherche seulement à prouver qu’il existe une alternative au “choc des civilisations”, affirme-t-il. Bien au contraire, il montrera que la majorité des Libanais a envie de parler de paix.» Il annonce par la suite les rendez-vous de projection et de diffusion du film, après son montage dans les locaux de l’Iesav (USJ): 22 novembre 2003, première à l’ABC d’Achrafieh, en présence de Mme Andrée Lahoud; 8 décembre, projection à l’Institut du monde arabe de Paris; 12 décembre, en mondovision grâce à la LBCI et à TV5 principalement. Enfin, Romuald Sciora rappelle que «la totalité des bénéfices sera reversée à la fondation du Centre de l’enfant libanais voulu par le père Labaky et qui sera inauguré en août 2004.»
«L’espérance, mon instrument du quotidien»: c’est avec ces mots que le père Labaky prend la parole en martelant, avec le charisme qui le caractérise, que «ce film existe pour que le monde sache qu’il y a un Liban, qu’il aurait fallu l’inventer s’il n’existait pas.» Quant à Staffan de Mistura, représentant du secrétaire général de l’ONU au Liban-Sud, il souligne que «ce pays peut donner une leçon et transmettre un message». Enfin Antoine Sfeir, directeur à Paris des Cahiers de l’Orient, rappelle qu’«après 6000 ans d’occupation de ses côtes, le Libanais est toujours là, sans doute parce qu’il est indigeste», mais aussi que «le Libanais gagnerait à apprendre à devenir un citoyen responsable».

Fiche technique

Réalisation: Romuald Sciora et Valérie Vincent. Directeur de la photographie: Paco Wiser. Textes: Amin Maalouf et Eric-Emmanuel Schmitt. Avec Romuald Sciora et Mansour Labaky. Musique originale: Jean-Marie Riachi et Jean-Claude Chapuis. Conseiller historique: Joseph Chami. Avec la participation de Joseph Chami, Staffan de Mistura, Bassem el-Jisr, Magida el-Roumi, Marwan Hamadé, Jean Lacouture, Philippe Lecourtier, May Menassa, Sebouh Hovnanian, Jean Piat, Eric-Emmanuel Schmitt et Antoine Sfeir. Production (Liban): LBCI, Iesav et The Talkies.
C’est le ministre de la Culture en personne, Ghazi el-Aridi, qui a présenté, hier matin dans ses locaux du Starco, le film Les cendres du Phénix, qui sera prochainement réalisé à Beyrouth par le cinéaste français Romuald Sciora, en collaboration avec Valérie Vincent, tous deux fondateurs de la société MétalProd, productrice de ce «docu-fiction». «Le Libanais doit être...