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Environnement - Les dépotoirs sauvages se multiplient Suggestions techniques pour une décharge contrôlée à Saïda(photo)

La catastrophe écologique, causée par l’effondrement du dépotoir côtier de Saïda dans la mer il y a un peu moins de deux semaines, n’aura fait que s’aggraver après sa fermeture par la municipalité. Les tonnes de déchets provenant de la quinzaine de municipalités entourant Saïda, et qui se retrouvaient au dépotoir, sont actuellement jetées dans plusieurs sites, multipliant le problème. Un comité de suivi, présidé par le mohafez du Liban-Sud, Fayçal Sayegh, avait en effet été formé la semaine dernière dans l’urgence, et il avait demandé aux conseils municipaux de s’occuper chacun des ordures produites dans le périmètre de leur municipalité, en attendant le choix d’un terrain qui servirait de décharge contrôlée. Cette solution devrait être adoptée en attendant la construction d’une usine de traitement des déchets dans la région. Selon le président du conseil municipal de Saïda, Hilal Qobrosli, « le comité est supposé recevoir demain (aujourd’hui) les suggestions techniques des autorités concernées sur les terrains aptes à accueillir une décharge ». Esmane Qawass, secrétaire général du Comité pour la fermeture du dépotoir de Saïda, un rassemblement civil qui œuvre depuis plusieurs années pour obtenir une solution au problème des déchets dans la ville, dénonce le chaos actuel. « Nous avons obtenu des informations selon lesquelles des dépotoirs sauvages sont nés dans les vallées et sur les rives du fleuve Zahrani, raconte-t-il. D’autre part, une partie des déchets de la ville finit dans un terrain appartenant à la municipalité, près de l’abattoir. La municipalité assure que les déchets ne restent pas plus d’un jour en cet endroit, mais nous avons des témoignages qui contredisent cela. » Pour sa part, M. Qobrosli affirme à L’Orient-Le Jour que « ce terrain, qui avait été acheté par la Fédération des municipalités il y a quelques années, a été choisi pour servir de dépôt quotidien aux déchets transportés par camionnettes, ces véhicules ne pouvant effectuer des trajets très longs tous les jours ». Sur la destination finale des déchets, il réitère qu’« aucun nouveau site n’a été créé, toutes les ordures sont jetées dans des dépotoirs sauvages déjà existants ».
La catastrophe écologique, causée par l’effondrement du dépotoir côtier de Saïda dans la mer il y a un peu moins de deux semaines, n’aura fait que s’aggraver après sa fermeture par la municipalité. Les tonnes de déchets provenant de la quinzaine de municipalités entourant Saïda, et qui se retrouvaient au dépotoir, sont actuellement jetées dans plusieurs sites,...