Washington maintient la pression et agite la menace d’un recours au Syria Accountability Act Damas n’a que quelques mois pour modifier sa politique, avertit Powell

Le secrétaire d’État américain Colin Powell qui vient d’achever une visite en Syrie et au Liban, sa première dans la région depuis la chute du régime de Saddam Hussein en Irak, a maintenu la pression hier sur la Syrie, évoquant de possibles sanctions si ce pays ne modifie pas dans les faits et durablement son attitude dans le conflit israélo-palestinien et face à l’Irak. « Ce qui importe ce n’est pas ce que le président syrien Bachar el-Assad m’a dit ou professe. C’est ce qu’il fait, concrètement, que nous suivrons de près dans les jours, les semaines, les mois à venir », a prévenu M. Powell, faisant allusion à la demande US enjoignant aux autorités syriennes de fermer les bureaux des mouvements extrémistes palestiniens à Damas et de cesser toute aide au Hezbollah. « Il y a des conséquences en filigrane » si la Syrie ne fait pas preuve de bonne volonté, a-t-il ajouté, précisant que des sanctions étaient possibles de la part du Congrès US où certains réclament une loi pénalisant la Syrie (Syria Accountability Act).