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Palestiniens - La trêve observée dans le camp de réfugiés semble avoir pris fin Les attentats reprennent de plus belle à Aïn el-Héloué

Après une trêve observée durant la guerre en Irak, les attentats ont repris de plus belle au cours des derniers jours dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, près de Saïda. Un inconnu a tiré à l’aube une rafale d’un fusil d’assaut en direction d’une permanence de la Saïka – organisation d’obédience syrienne – dans le camp, blessant légèrement le gardien qui s’y trouvait. Peu après, deux grenades ont été lancées à une demi-heure d’intervalle dans une ruelle et dans l’artère principale d’Aïn el-Héloué, sans objectif précis apparent, et n’ont pas fait de victime, a-t-on précisé de mêmes sources. Quatre grenades avaient visé dans la nuit de vendredi à samedi divers objectifs dans ce même camp, le plus grand du Liban avec quelque 70 000 réfugiés, sans faire de victime. Selon des sources proches de la sécurité palestinienne du camp, des assaillants ont jeté des grenades sur une école administrée par l’Onu, sur un quartier d’habitation, et près de la limite du camp. Une quatrième grenade a explosé devant le domicile d’un responsable du Fateh, Fouad Cherfaoui, qui se trouvait chez lui avec sa famille au moment de l’explosion. Les murs de sa maison ont été endommagés. Selon une autre source, une des grenades a visé une permanence du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Jeudi, une charge de dynamite avait explosé dans un marché aux légumes désert, et le 19 avril, un bâton de dynamite avait visé le domicile d’un cadre du Fateh, sans faire de victime. Depuis août 2002, plus d’une quarantaine d’attentats à l’explosif ont secoué Aïn el-Héloué et le camp voisin de Miyé-Miyé, situés dans les faubourgs de Saïda, faisant trois tués, dont un intégriste égyptien, et une dizaine de blessés dont deux Syriens. Les responsables palestiniens accusent des services de renseignements, qu’ils n’identifient pas, de vouloir déstabiliser le camp en y maintenant un climat de tension. Aïn el-Héloué abrite une pléthore d’organisations palestiniennes armées, allant du Fateh de Yasser Arafat, à des organisations islamistes comme le Hamas, en passant par des groupuscules intégristes. Ces derniers donnent refuge à une poignée d’intégristes libanais recherchés par l’armée libanaise. « Il semble que la trêve observée pendant la guerre en Irak ait pris fin », a déclaré le week-end dernier Maher Chabaïta, responsable d’une faction armée du Fateh, cité par Reuters. Selon lui, « le but de ces explosions est d’accroître la tension ». De son côté, un responsable de l’OLP, Khaled Aref, également membre du Fateh, a estimé que les auteurs de ces attentats « ont partie liée avec Israël ». Il a ajouté que les Palestiniens du Liban « resteront attachés au droit de retour » et qu’ils seront en mesure « d’affronter les agents stipendiés et les éléments subversifs » qui commettent ces attentats.
Après une trêve observée durant la guerre en Irak, les attentats ont repris de plus belle au cours des derniers jours dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, près de Saïda. Un inconnu a tiré à l’aube une rafale d’un fusil d’assaut en direction d’une permanence de la Saïka – organisation d’obédience syrienne – dans le camp, blessant...