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Pâques, jour de joie et de foi

La neige fond sur les cimes du Sannine, les vallées environnantes resplendissent de fleurs et deviennent verdoyantes, et la voûte céleste s’illumine d’un soleil rayonnant sur un fond de mer bleue aux eaux calmes et ondulées telles un immense lac. La nature sort de son manteau hivernal et se transforme aux couleurs vives de l’arc-en-ciel. C’est le printemps, symbole de résurrection. Il nous montre et nous relie à une image de la vraie résurrection. Une résurrection qui n’est pas dans sa pleine stature, car elle va finir dans un nouvel hiver et une nouvelle mort. C’est la Terre. Mais après la Terre, il y a le Ciel gagné par une vraie résurrection, éternelle celle-ci. Les milliards d’années et les millions de siècles terrestres auront une fin, mais celle du Ciel n’aura jamais de fin. Car au-delà de la mort humaine, il y a le Christ qui a vaincu cette mort et qui lui donne une nouvelle vie bien méritée par l’homme juste. Cette résurrection est une nouvelle vie où le mal et la mort n’auront plus de prise. Où le péché vole en éclats. Où la matière est transmuée en lumière et échappe à la morsure mortelle du temps. Où le corps, devenu spirituel, n’est plus qu’harmonie, communication, révélation, adoration, lumière et paix. Tout est neuf pour toujours. Tout est vie dans le Père auquel le Fils nous a conduits. Le Christ ressuscité nous y invite à une condition, c’est que nous soyons des vivants ici et maintenant. La résurrection commence donc dans la vie présente. L’enjeu est immense : une médaille dont la face visible est le fini (Terre) alors que le revers, la face invisible, c’est le Ciel, c’est-à-dire l’infini. Pour le grand savant Einstein qui a découvert la théorie de la relativité, il y a dans l’univers un ordre mathématique et physique si parfait que cela sous-entend l’existence d’un être supérieur. À nous de choisir entre la parole du Christ et la notion d’Einstein avec cette différence que pour le Christ, c’est un engagement immuable à rester dans la grâce sanctifiante, alors que pour Einstein, cela peut se réduire à un pari : existe-t-il un être supérieur ou pas ? Sylvain THOMAS
La neige fond sur les cimes du Sannine, les vallées environnantes resplendissent de fleurs et deviennent verdoyantes, et la voûte céleste s’illumine d’un soleil rayonnant sur un fond de mer bleue aux eaux calmes et ondulées telles un immense lac. La nature sort de son manteau hivernal et se transforme aux couleurs vives de l’arc-en-ciel. C’est le printemps, symbole de...