Communautés Sfeir et Audeh critiquent l’absence d’entente et de dialogue(photo)

C’est un même message que les chefs religieux catholique et orthodoxe ont transmis, dimanche, à l’occasion de la fête de Pâques pour ls premiers, des Rameaux pour les seconds. Celui d’une entente nationale et d’un dialogue absents. Aussi bien le patriarche maronite, qui a reçu le chef de l’État et le Premier ministre, que le métropolite de Beyrouth ont souligné combien les Libanais sont scandalisés par la manière dont le nouveau gouvernement a été formé et la façon dont l’opposition en a été exclue, après avoir cru que le geste d’ouverture de Mgr Nasrallah Sfeir en direction de la Syrie recevrait des échos favorables et se traduirait par une amorce de réconciliation nationale. Recevant hier l’ambassadeur de France pour une messe à l’intention de la France, le patriarche maronite n’a pas abordé la situation interne, mais a noté que, sur le plan régional, « la loi morale » a été bafouée et « la voix de la vengeance et des intérêts » a prévalu. PAGES 3 ET 4