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Liban-Onu Le port de Tripoli sera retenu pour la reprise du programme pétrole contre nourriture

La ville de Tripoli figure sur la liste des ports retennus par l’Onu pour reprendre son programme d’aide au peuple irakien, dit pétrole contre nourriture. C’est ce que le ministre des Transports et des Travaux publics, Négib Mikati, a annoncé hier, pendant que le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, Robert Debbas, se félicitait de cette démarche « qui ramène le Liban sur l’échiquier international ». « La décision d’inclure Tripoli à la liste des ports qui doivent être utilisés pour la reprise de ce programme a été prise hier (jeudi) au cours d’une réunion qui s’est tenue à Rome, sous la présidence du secrétaire général exécutif de ce programme, Jim Morris », a déclaré M. Mikati à la presse. Il a expliqué que le gouvernement compte assurer à l’Onu toutes les facilités nécessaires pour le succès de ce programme, estimant que le secteur privé peut, à son tour, jouer un rôle essentiel à ce niveau. Selon lui, le secteur privé doit se montrer compétitif, notamment dans le domaine du transport terrestre « car le coût élevé de certains de nos produits est dû aux prix élevés des transports ainsi qu’à la différence des prix des transports entre le port de Tripoli d’une part, et les ports de Tartous et de Lattaquieh (en Syrie) d’autre part ». Quelques heures plus tard, lors d’une conférence-débat avec les étudiants du Centre universitaire de technologie, à Deddé (caza de Koura), le ministre a rappelé que le Liban était jusqu’à présent exclu de la liste des villes portuaires retenues par l’Onu en Méditerranée. Il a fait état de contacts effectués par le gouvernement avec les Nations unies pour en finir avec cette exclusion qui s’explique, selon lui, par le fait que l’Onu voulait uniquement utiliser les ports des pays voisins de l’Irak. De son côté, M. Debbas a estimé qu’il fallait inclure un port libanais sur la liste de l’Onu, exprimant l’espoir que cette mesure sera « de bon augure et pavera la voie à d’autres démarches positives à l’avenir ». Dans une interview accordée à l’agence locale al-Markaziya, il a souligné que le port de Tripoli répond parfaitement aux besoins liés à l’application du programme pétrole contre nourriture. Mais il n’a pas exclu une utilisation du port de Beyrouth s’il s’avère que celui de Tripoli n’arrive pas répondre à toutes les exigences de ce programme d’aide. « L’important, a ajouté M. Debbas, est que le Liban a été choisi pour l’opération de transit. »
La ville de Tripoli figure sur la liste des ports retennus par l’Onu pour reprendre son programme d’aide au peuple irakien, dit pétrole contre nourriture. C’est ce que le ministre des Transports et des Travaux publics, Négib Mikati, a annoncé hier, pendant que le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, Robert Debbas, se félicitait de cette...