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Nominations La grogne des ambassadeurs

Pour le président Émile Lahoud, les nominations diplomatiques ne devraient pas poser de problème dès lors qu’on s’en tient aux propositions du ministre de tutelle. Le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, affirme quant à lui que son ministère a déjà élaboré un projet de nominations qui n’a pas été soumis au Conseil des ministres réuni jeudi « parce que les concertations à ce sujet sont encore en cours ». Entre-temps, les fonctionnaires du palais Bustros s’impatientent et ne comprennent toujours pas pourquoi il reste encore une quarantaine de postes diplomatiques vacants. Pour nombre d’ambassadeurs, cités par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, cette situation ne peut plus durer. En effet, selon eux, les nominations administratives doivent se dérouler loin des tiraillements politiques, et seules les compétences devraient être prises en compte. Les sources susmentionnées estiment ainsi que l’appartenance communautaire du diplomate ne doit pas constituer un obstacle à sa désignation. De fait, dans les circonstances actuelles, on ne peut pas se permettre de nommer des fonctionnaires incompétents pour des raisons confessionnelles. Il n’est pas permis non plus qu’un ambassadeur demeure en poste à l’étranger pendant plus de dix ans, tout comme il n’est pas permis de le garder à l’Administration centrale pendant plus deux ans. Or, plus d’un ambassadeur se trouve à Beyrouth depuis plus de quatre ans. Selon les mêmes sources, s’il y a encore des problèmes à ce niveau, c’est parce que le chef du gouvernement, Rafic Hariri, veut, dans tous les pays où il y a deux ambassadeurs, que l’un d’entre eux soit sunnite. En Italie, par exemple, l’ambassadeur au Vatican étant nécessairement chrétien, celui de Rome devrait être sunnite. Pour le chef de l’État, ce genre de revendications est justifié quand le train des nominations est radical, pas quand il est limité comme c’est le cas aujourd’hui.
Pour le président Émile Lahoud, les nominations diplomatiques ne devraient pas poser de problème dès lors qu’on s’en tient aux propositions du ministre de tutelle. Le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, affirme quant à lui que son ministère a déjà élaboré un projet de nominations qui n’a pas été soumis au Conseil des ministres réuni jeudi « parce que les...