Vie politique Une phase délicate pour le Liban, affirme Hamadé

« La conjoncture actuelle est délicate du fait des données imposées par la guerre américaine contre l’Irak, surtout que les pressions exercées sur la Syrie et l’Iran se répercutent sur le Liban », a affirmé hier le ministre des Déplacés, Marwan Hamadé. « Nous avons discuté de la possibilité d’améliorer nos relations, qui se sont détériorées des suites de la crise régionale, avec certains pays arabes. Et nous avons insisté sur la priorité à accorder à l’entente nationale, qui demeure le meilleur moyen de faire face aux difficultés présentes », a ajouté M. Hamadé à l’issue d’une table ronde organisée par M. Henri Chalhoub, président du conseil d’administration de la société UFA, avec la participation de l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, des députés Nassib Lahoud et Nader Succar, de l’ambassadeur Souheil Chammas, de l’ancien président de l’Association des industriels, Jacques Sarraf, du journaliste Jamil Mroué et du Dr Lucien Dahdah. « La situation économique demeure rassurante. Elle pourrait se détériorer au cas où les prestations économiques ne seraient pas à la hauteur des défis auxquels nous devons faire face dans les mois à venir et si le Liban s’avérait incapable d’assumer les engagements pris au cours de Paris II, notamment au niveau de la privatisation, sachant que tous les pays donateurs ont consenti un délai en raison des circonstances régionales et internationales », a-t-il conclu.