Le président de la Chambre et Élias Hraoui chez Lahoud

Au cours de leur entretien hebdomadaire, le chef de l’État, Émile Lahoud, et le président de la Chambre, Nabih Berry, ont tout naturellement évoqué les derniers rebondissements de la crise irakienne, s’arrêtant particulièrement sur la situation dans la capitale Bagdad. Au centre de leur discussion : les réactions et les initiatives régionales et internationales, ainsi que la position officielle libanaise et les dossiers purement locaux. Le président Lahoud a également reçu, pour la deuxième fois en une semaine, son prédécesseur, Élias Hraoui. Avec lequel il a effectué un tour d’horizon de la situation locale, régionale et internationale, à la lumière des derniers développements de la crise irakienne. « Nous nous sommes surtout penchés sur l’avenir de ce pays profondément arabe, maintenant que les combats ont cessé, ainsi que sur le rôle de la Ligue arabe, et sur sa manière d’appréhender la nouvelle réalité irakienne », a déclaré l’ancien locataire de Baabda au sortir de son entretien avec le chef de l’État. Mettant l’accent sur l’importance de « la coordination libano-syrienne » pour faire face aux défis à venir, et sur le rôle des deux « pays frères » dans les prochaines étapes. La situation régionale a également été au cœur de l’entretien du président Lahoud avec l’ancien ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz. Qui, outre les réactions internationales après la chute de Bagdad, a abordé les dossiers locaux, dont les besoins des régions du Kesrouan et de Jbeil. Autres visiteurs de Baabda : le nouvel évêque maronite du Mexique, Mgr Georges Abi-Younès, qu’accompagnaient le supérieur général de l’Ordre libanais maronite, le père Athanase Jalkh, le recteur de l’USEK, le père Karam Rizk, et le supérieur du couvent Saint-Maron de Annaya, le père Hadi Mahfouz. La situation de la communauté libanaise au Mexique et ses relations avec la métropole ont été au cœur de l’entretien. Enfin, comme chaque mercredi, le président Lahoud a reçu le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, ainsi que le directeur général de la Sécurité de l’État, le brigadier Édouard Mansour.