Les Ordres de la presse et des journalistes condamnent

Les Ordres de la presse et des journalistes ont condamné « le bombardement criminel » qui a causé la mort de plusieurs correspondants de guerre en Irak et en a blessé d’autres. « Il semble que les chefs de la guerre contre l’Irak aient commencé à resserrer l’étau autour de la liberté de la presse, la plus importante des libertés dans toute démocratie véritable, au point qu’ils refusent toute parole ou image qui ne servent pas leurs intérêts, et quel que soit leur niveau d’objectivité », ont ajouté les deux ordres dans un communiqué publié hier. « Une tentative pareille est nécessairement vouée à l’échec dans un monde civilisé et jaloux de la liberté de circulation des informations et des images, surtout, comme c’est le cas, quand l’événement couvert est suivi de près par le monde entier », poursuit le communiqué. En conclusion, les présidents des Ordres de la presse, Mohammed Baalbacki, et des journalistes, Melhem Karam, qui ont présenté leurs condoléances aux familles des trois journalistes disparus et ont souhaité un prompt rétablissement aux correspondants blessés, ont invité le secrétariat général de la Fédération des journalistes arabes, en réunion exceptionnelle au Maroc, à condamner de tels agissements.