La résistance irakienne contraindra les forces étrangères au retrait, affirme Pakradouni

Le chef du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a réclamé, « pour l’histoire », le retrait de toutes les troupes étrangères du sol irakien, « car je suis convaincu qu’elles devront s’y résoudre, tôt ou tard, sous les coups de boutoir de la résistance irakienne ». « Chaque journée supplémentaire de guerre et d’occupation ne fait que raffermir le sentiment d’inimitié des peuples arabes et islamiques envers tout ce qui est américain ou britannique », a-t-il ajouté dans un discours prononcé hier à l’occasion de la réunion conjointe du conseil central et du bureau politique du parti. Commentant la récente mise en garde adressée par le secrétaire d’État américain à la Défense, Paul Wolfovitz, à la Syrie, M. Pakradouni a estimé que « les propos de Wolfovitz et de ses semblables ne servent qu’à entraîner les États-Unis dans des guerres sans fin (...) et recèlent une inimitié évidente à l’égard des Arabes et un attachement certain à préserver les intérêts israéliens en tentant de faire accepter à la Syrie des solutions imposées par Israël au détriment des droits arabes, y compris le droit des Palestiniens au retour ». Dans une allusion à peine voilée à l’ancien président de la République, cheikh Amine Gemayel, M. Pakradouni a mis en garde « les Arabes en général et les Libanais chrétiens en particulier, surtout ceux qui ne cachent pas leurs amitiés avec Paul Wolfovitz et Donald Rumsfeld », contre le danger que constituent « l’aventurisme américain et cette clique de sionistes dont émanent des relents de dissension, de partition et d’implantation ».