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Le mufti de Tripoli reçu à Bnechay Sabounji rend hommage aux prises de position de Sfeir

Le mufti de Tripoli et du Liban-Nord, cheikh Taha Sabounji, a rendu hommage aux prises de position du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qu’il a qualifiées d’« historiques ». Il a dénoncé les mises en garde américaines contre la Syrie, les situant dans le cadre d’un « complot mondial fomenté par le sionisme international pour affaiblir la région ». Cheikh Sabounji a rendu visite hier au ministre de la Santé, Sleiman Frangié, à Bnechay, pour un entretien « qui reflète véritablement la cohésion et les bonnes relations nationales », devait-il déclarer plus tard à la presse. Après avoir indiqué qu’il avait passé en revue avec M. Frangié les éventuelles conséquences de la guerre américano-britannique contre l’Irak, le dignitaire sunnite a affirmé que « les mises en garde américaines contre la Syrie ont constitué la grande surprise des événements qui se produisent dans la région ». Washington, rappelle-t-on, avait accusé Damas d’aider les forces irakiennes en laissant transiter des armes à travers sa frontière. « Les avertissements adressés à la Syrie confirment le complot mondial fomenté par le sionisme international pour affaiblir la région arabe, à travers des pressions sur Damas », a-t-il déclaré, avant de mettre l’accent sur la solidarité et sur la coordination libano-syriennes. En réponse à une question, cheikh Sabounji a souligné qu’il « entretient des contacts directs avec les leaders nationaux, musulmans et chrétiens », avant de rendre hommage à la prise de position de Bkerké, qui avait, rappelle-t-on, salué le discours prononcé par le président syrien, Bachar el-Assad, lors du sommet arabe de Charm el-Cheikh. « La prise de position chrétienne, qui a été exprimée par le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, et que nous considérons comme étant historique et cruciale, a permis de modifier la donne qui a failli ébranler la stabilité libanaise », a ajouté le mufti de Tripoli. S’adressant à son tour à la presse, M. Frangié a dit partager les idées développées par son hôte. Interrogé au sujet du dialogue national, il a répondu qu’il ne doit pas être engagé entre des chrétiens et des musulmans, mais entre partisans de lignes politiques différentes, affirmant qu’il souhaite « rallier à ses vues le camp opposé ». « Pour notre part, nous n’avons aucune intention de changer de position (...) et nous refusons d’engager un dialogue avec ceux qui ne croient pas à l’entité libanaise », a ajouté M. Frangié. Il a souligné que les appels du patriarche à la restauration de la souveraineté, de l’indépendance et de la liberté de décision libanaises sont fondés sur des considérations nationales alors que d’autres exploitent ces principes pour « porter un coup à l’influence syrienne ». L’entretien de M. Frangié et de cheikh Sabounji s’est déroulé en présence de deux députés du Koura, Fayez Ghosn, et de Zghorta, César Moawad.
Le mufti de Tripoli et du Liban-Nord, cheikh Taha Sabounji, a rendu hommage aux prises de position du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qu’il a qualifiées d’« historiques ». Il a dénoncé les mises en garde américaines contre la Syrie, les situant dans le cadre d’un « complot mondial fomenté par le sionisme international pour affaiblir la région ». Cheikh...