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Justice L’assassin de Tarchiche répondra-t-il de ses crimes ?

Les assises du Mont-Liban siégeant sous la présidence de Joseph Ghamroun ont reporté hier, à la demande de la partie civile, le jugement de Nehmé Naïm el-Hajje, cynique assassin de deux ouvriers syriens, Mohammed Hourani et Mohammed Hijazi, qu’il avait leurrés puis brûlés vifs à l’intérieur de sa voiture. La séance a été ajournée au 29 mai, pour permettre à l’avocat nouvellement désigné par les héritiers des deux victimes de prendre connaissance du dossier. De connivence avec un adolescent, Sami Rabah (17 ans), Nehmé el-Hajje avait embarqué deux ouvriers syriens à bord de sa voiture, à Zahlé, en leur promettant un travail fixe et un bon salaire. Ayant pris la route Zahlé-Dhour Choueir, il s’était arrangé pour les désaltérer avec une boisson gazeuse dans laquelle il avait versé un somnifère. Arrivé au niveau de Tarchiche, où il avait garé une voiture de location, il avait aspergé d’essence les deux ouvriers endormis dans sa voiture, avant d’y mettre le feu, pour faire croire qu’il était décédé. Ayant contracté quelques semaines plus tôt une police d’assurance-vie d’un montant de 400 000 dollars, il espérait ainsi disparaître de la circulation, ce qui aurait permis à sa famille de toucher la prime et de le rejoindre en Australie, où il aurait refait sa vie. Ce plan simpliste devait échouer grâce à la perspicacité de la police, qui a rapidement repéré le criminel grâce notamment aux registres de la compagnie de location de voitures, qui lui avait loué le second véhicule utilisé dans la mise en scène. Le crime de Aïn el-Remmaneh Par ailleurs, la cour présidée par M. Ghamroun a entamé hier le procès de trois Palestiniens, Ali Abdel Razzak, Rabih Abdallah et Ali Kassem, accusés d’avoir tué une femme, Marie Maalouli, à son domicile, à Aïn el-Remmaneh, pour lui dérober son argent et ses bijoux. Après lecture de l’acte d’accusation, les trois accusés ont reconnu avoir volé des voitures et cambriolé des appartements et des établissements commericaux. Basés à Aïn el-Héloué, ils avaient décidé, le 4 avril 2002, de cambrioler l’appartement de Marie Maalouli, à la porte duquel ils s’étaient présentés vers midi. Ayant ouvert aux bandits, ces derniers avaient ligoté leur victime à un siège, avant de l’enfermer dans une salle de bains. Mais dans des circonstances mal élucidées, l’un d’eux l’avait frappée violemment à la tête, avec un objet contondant, la laissant inconsciente et perdant son sang. Ils avaient ensuite mis l’appartement sens dessus dessous, à la recherche d’argent et de bijoux, avant de regagner Aïn el-Héloué. Rentré chez lui, le mari de la malheureuse, Élias Maalouli, n’a pu que constater le drame : après avoir perdu son sang, sa femme était décédée. Les membres de la bande avaient été arrêtés quelque temps plus tard, à la suite de l’arrestation de Ali Kassem, que des enquêteurs accusaient de dizaines de vols de voiture. La police avait découvert sur lui la montre de Marie Maalouli. Interrogé, Mahmoud Abdel Razzak a affirmé qu’il n’avait avoué être l’auteur du coup mortel porté à Marie Maalouli que sous la pression des coups. La prochaine séance a été fixée au 20 mai.
Les assises du Mont-Liban siégeant sous la présidence de Joseph Ghamroun ont reporté hier, à la demande de la partie civile, le jugement de Nehmé Naïm el-Hajje, cynique assassin de deux ouvriers syriens, Mohammed Hourani et Mohammed Hijazi, qu’il avait leurrés puis brûlés vifs à l’intérieur de sa voiture. La séance a été ajournée au 29 mai, pour permettre à...