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Changes et Bourses Le dollar et les Bourses en berne

Le dollar a achevé la semaine à Beyrouth sur un marché « vendeur », pour des raisons en rapport avec la liquidation des positions de changes de fin de mois. Pourtant, la demande en cette monnaie ne devait guère dépasser les besoins commerciaux, qui sont restés en deçà de l’offre. Cela étant et eu égard au maintien par la BDL de sa fourchette d’intervention entre 1 501 et 1 514 LL, le billet vert, qui a été invariablement fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, s’est négocié finalement entre 1 512,25 et 1 512,75 LL contre 1 513,50 et 1 514 LL la veille. À l’étranger, le dollar a encore perdu du terrain face aux principales devises, sur des marchés de changes voulant se prémunir à la veille du week-end face à l’évolution de la guerre en Irak. Cela, d’autant que les nouvelles demeurent quelque peu confuses, laissant les investisseurs dans l’incertitude. De l’avis des observateurs, une prolongation de la guerre semble d’ores et déjà probable après des informations dans la presse américaine indiquant que le Pentagone veut envoyer un nouveau contingent de 120 000 hommes sur le champ de bataille. De plus, une étude publiée hier par le Washington Post a préoccupé la communauté financière dans la mesure où elle a révélé que si la guerre venait à s’étendre au-delà de trois mois, les États-Unis entreraient alors en récession. Dans ce contexte, les nouvelles en provenance de l’économie des deux côtés de l’Atlantique ont laissé de marbre les opérateurs. Ceux-ci n’ont guère réagi à la révision à la hausse par l’Université du Michigan de son indice mesurant la confiance des consommateurs de 75 à 77,6 points en mars. Il en est de même de l’annonce par le département US du Commerce que les dépenses de consommation des ménages sont restées inchangées en février malgré la hausse de 0,3 % des revenus, reflétant une tendance à l’épargne. En outre, les investisseurs se sont montrés indifférents aussi à la révision par le gouvernement allemand de ses prévisions de croissance de 1 % à 0,25 % en 2003, ainsi qu’à l’annonce par l’Insee que la croissance française ne devrait pas dépasser 0,3 % en 2003 et que le chômage a progressé de 0,8 % en février à 9,2 %, après la suppression de 19 200 emplois. Les marchés sont restés focalisés sur la guerre en Irak, privilégiant les autres monnaies sur le dollar qui est retombé à New York à 1,0780 pour un euro contre 1,0695 la veille, à 1,5750 pour un sterling contre 1,5645, à 1,3695 FS contre 1,3825 et à 119,75 yens contre 119,95. Même phénomène sur les marchés boursiers américains qui sont restés dans le rouge, les investisseurs continuant à réévaluer leurs attentes d’une guerre courte en Irak. En effet, Wall Street a reperdu 0,68 % à 8 145,77 points et le Nasdaq 1,06 % à 1 369,52 points. De leur côté, les Bourses européennes étaient pour la plupart en berne, s’inquiétant de la guerre en Irak et des pertes subies par les grandes sociétés d’assurances allemandes et britanniques. À l’exception du CAC 40 qui a gagné 0,37 % à 2 733 points grâce à France Télécom, l’Extra Dax a perdu 2,45 % à 2 520,84 points et le Footsie 0,55 % à 3 708,50 points. À la Bourse de Beyrouth, on a relevé la hausse de 19 300 actions A de Solidere de 4 3/8 à 4 1/2 $, de 250 actions C de la Byblos Bank de 1 25/32 à 1 26/32 $, de 3 624 certificats GDR de la Blom Bank de 20 à 20 1/8 $ et la stabilité de 1 500 000 actions B de Solidere à 5 $. Élie KAHWAGI
Le dollar a achevé la semaine à Beyrouth sur un marché « vendeur », pour des raisons en rapport avec la liquidation des positions de changes de fin de mois. Pourtant, la demande en cette monnaie ne devait guère dépasser les besoins commerciaux, qui sont restés en deçà de l’offre. Cela étant et eu égard au maintien par la BDL de sa fourchette d’intervention entre 1 501...