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Joumblatt s’attend à ce que les Américains et les Britanniques soient chassés de l’Irak Bolotine communique à Hariri la prise de position de la Russie

L’ambassadeur de la Russie, Boris Bolotine, a fait part au chef du gouvernement, Rafic Hariri, de la prise de position de la Russie par rapport à la guerre américano-britannique contre l’Irak, avant le départ du Premier ministre aujourd’hui pour une tournée européenne. « J’ai fourni au Premier ministre quelques explications sur les prises de position de la Russie, qui ont été exprimées par le président Vladimir Poutine et le chef de la diplomatie, Igor Ivanov, dans leurs déclarations respectives », a déclaré M. Bolotine. Le diplomate a ainsi souligné que son pays insiste pour que les opérations militaires lancées contre l’Irak s’arrêtent et que le dossier soit de nouveau confié à l’Onu. « Nous sommes très inquiets à cause des conséquences de ce qui se passe sur les relations internationales et des retombées humanitaires extrêmement graves » de la guerre, a ajouté M. Bolotine à sa sortie de Koraytem, estimant que les Nations unies devraient jouer un rôle plus substantiel « pour ramener le problème à son cadre » initial, en allusion au Conseil de sécurité. Avant de recevoir l’ambassadeur de la Russie, M. Hariri a conféré avec le chef du PSP, Walid Joumblatt, en présence des ministres des Déplacés, Marwan Hamadé, de l’Information, Ghazi Aridi, et du Développement administratif, Fouad es-Saad. Au terme de l’entretien, M. Joumblatt a affirmé s’attendre à ce que les forces américaines et britanniques soient « expulsées » d’Irak. Sur sa conversation avec M. Hariri, le chef du PSP a déclaré, à sa sortie de Koraytem : « Nous avons discuté de l’invasion américano-britannique de l’Irak arabe résistant et je me suis souvenu du partenaire de Bush, Sharon, lorsqu’il avait occupé Beyrouth, la montagne, Saïda et le Liban-Sud. Les opérations militaires ont ensuite commencé (contre les Israéliens) et les juifs ont été chassés de la terre arabe libanaise. C’est le même sort qui va être réservé aux armées américaine et britannique. C’est ce qui va se passer en dépit de toute la destruction qu’ils provoquent et de toutes les armes qu’ils utilisent. Voilà ce à quoi je m’attends. » M. Joumblatt a poursuivi : « La guerre peut durer longtemps. Je ne peux que m’arrêter sur l’exemple ou le modèle turc. Parce que la population (turque) a dit non à l’Américain, les États-Unis ont dû retirer le matériel qu’ils avaient fait installer à Alexandrette et reconsidérer la possibilité d’ouvrir un nouveau front pour attaquer Bagdad. Qu’est-ce qui empêche la Jordanie d’agir de même et de dire “non” aux techniciens et aux “Patriot” américains, pour devenir ainsi un héros nationaliste. À ce moment-là, la famille royale en Arabie saoudite dira aussi “non” aux bases américaines sur son territoire et du monde islamique résonnera le cri d’“Allah Akbar”. Nous nous rapprocherons alors de nos peuples et nous maintiendrons notre crédibilité. Voilà comment je vois les choses. »L’ambassadeur de la Russie, Boris Bolotine, a fait part au chef du gouvernement, Rafic Hariri, de la prise de position de la Russie par rapport à la guerre américano-britannique contre l’Irak, avant le départ du Premier ministre aujourd’hui pour une tournée européenne. « J’ai fourni au Premier ministre quelques explications sur les prises de position de la Russie, qui ont été exprimées par le président Vladimir Poutine et le chef de la diplomatie, Igor Ivanov, dans leurs déclarations respectives », a déclaré M. Bolotine. Le diplomate a ainsi souligné que son pays insiste pour que les opérations militaires lancées contre l’Irak s’arrêtent et que le dossier soit de nouveau confié à l’Onu. « Nous sommes très inquiets à cause des conséquences de ce qui se passe sur les relations internationales et des retombées humanitaires extrêmement graves » de la guerre, a ajouté M. Bolotine à sa sortie de Koraytem, estimant que les Nations unies devraient jouer un rôle plus substantiel « pour ramener le problème à son cadre » initial, en allusion au Conseil de sécurité. Avant de recevoir l’ambassadeur de la Russie, M. Hariri a conféré avec le chef du PSP, Walid Joumblatt, en présence des ministres des Déplacés, Marwan Hamadé, de l’Information, Ghazi Aridi, et du Développement administratif, Fouad es-Saad. Au terme de l’entretien, M. Joumblatt a affirmé s’attendre à ce que les forces américaines et britanniques soient « expulsées » d’Irak. Sur sa conversation avec M. Hariri, le chef du PSP a déclaré, à sa sortie de Koraytem : « Nous avons discuté de l’invasion américano-britannique de l’Irak arabe résistant et je me suis souvenu du partenaire de Bush, Sharon, lorsqu’il avait occupé Beyrouth, la montagne, Saïda et le Liban-Sud. Les opérations militaires ont ensuite commencé (contre les Israéliens) et les juifs ont été chassés de la terre arabe libanaise. C’est le même sort qui va être réservé aux armées américaine et britannique. C’est ce qui va se passer en dépit de toute la destruction qu’ils provoquent et de toutes les armes qu’ils utilisent. Voilà ce à quoi je m’attends. » M. Joumblatt a poursuivi : « La guerre peut durer longtemps. Je ne peux que m’arrêter sur l’exemple ou le modèle turc. Parce que la population (turque) a dit non à l’Américain, les États-Unis ont dû retirer le matériel qu’ils avaient fait installer à Alexandrette et reconsidérer la possibilité d’ouvrir un nouveau front pour attaquer Bagdad. Qu’est-ce qui empêche la Jordanie d’agir de même et de dire “non” aux techniciens et aux “Patriot” américains, pour devenir ainsi un héros nationaliste. À ce moment-là, la famille royale en Arabie saoudite dira aussi “non” aux bases américaines sur son territoire et du monde islamique résonnera le cri d’“Allah Akbar”. Nous nous rapprocherons alors de nos peuples et nous maintiendrons notre crédibilité. Voilà comment je vois les choses. »
L’ambassadeur de la Russie, Boris Bolotine, a fait part au chef du gouvernement, Rafic Hariri, de la prise de position de la Russie par rapport à la guerre américano-britannique contre l’Irak, avant le départ du Premier ministre aujourd’hui pour une tournée européenne. « J’ai fourni au Premier ministre quelques explications sur les prises de position de la Russie, qui ont...