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Pas de pénurie de médicaments, assurent les importateurs

La guerre en Irak n’a pas eu de répercussions sensibles sur la demande au niveau des produits pharmaceutiques, même si dans certaines pharmacies un accroissement des ventes a été enregistré, depuis le début de cette semaine, pour ce qui a trait au lait maternisé et aux médicaments nécessaires pour le traitement des maladies chroniques. « Certaines mères achètent les boîtes de lait par douzaine, parfois même par quinzaine », explique une pharmacienne à Hazmieh. De tels achats ont été également constatés dans certaines pharmacies à Jbeil, à Beyrouth et au Kesrouan. « Quelques personnes âgées ont préféré assurer leurs médicaments pour un ou deux mois de plus, note une pharmacienne. Ce sont principalement des personnes qui souffrent de maladies chroniques, tels que le diabète, le cholestérol et l’hypertension artérielle. » Et d’ajouter : « Je ne pense pas qu’il s’agisse de panique. C’est plutôt par prudence qu’ils font ces achats. » Le secteur des médicaments au Liban souffrira-t-il de la guerre contre l’Irak ? Le président de l’Ordre des pharmaciens, Ghassan el-Amine, affirme que les attaques en Irak n’auront pas de répercussions négatives sur le pays. « Durant les années noires de la guerre au Liban, nous n’avons pas manqué de médicaments, insiste-t-il. Ce n’est pas aujourd’hui que nous souffrirons d’une pénurie. Les pharmacies ont des stocks qui suffiront aux besoins du marché libanais pour plusieurs mois. » Les prix risqueront-ils d’augmenter ? « Pas du tout, répond M. Armand Farès, président du syndicat des importateurs des médicaments. L’offre et la demande n’ont jamais influé sur les prix. C’est le ministère de la Santé qui en décide et depuis plusieurs années déjà, le prix est stable. » En ce qui concerne la crainte d’une pénurie du stock, M. Farès affirme « qu’en temps normal, les importateurs de médicaments ont des stocks qui suffiront pour au moins trois à quatre mois. Ce n’est pas le rush sur les pharmacies qui va provoquer une quelconque pénurie. » « L’importation de médicaments a toujours été parfaitement organisée, poursuit-il. De plus, nos principaux fournisseurs sont américains et européens. Et contrairement à ce qui s’était passé en d’autres occasions, aucun d’entre eux ne nous a mis en garde contre un éventuel arrêt de livraison. » Et de conclure : « J’aimerais insister sur deux points. Premièrement, les stocks sont suffisants pour au moins trois mois. Il n’y a donc aucune raison de se précipiter. Deuxièmement, les prix ne flamberont pas. Ils ne sont soumis qu’aux variations de la Bourse et à la décision du ministère de la Santé. » Nada MERHI
La guerre en Irak n’a pas eu de répercussions sensibles sur la demande au niveau des produits pharmaceutiques, même si dans certaines pharmacies un accroissement des ventes a été enregistré, depuis le début de cette semaine, pour ce qui a trait au lait maternisé et aux médicaments nécessaires pour le traitement des maladies chroniques. « Certaines mères achètent les...