Les symboles du régime irakien, cibles du premier jour de bombardements sur Bagdad Après les frappes aériennes, l’offensive terrestre La ville portuaire d’Oum el-Qasr serait tombée aux mains des GI Des missiles Scud s’abattent en deux vagues sur le nord du Koweït Les fusiliers marins britanniques la

Depuis jeudi à l’aube, l’Irak est plongé dans la guerre. Après un répit de quelques heures, Bagdad a vécu en soirée au rythme des sirènes d’alarme annonçant une deuxième vague de bombardements. Cibles des missiles américains, les symboles du régime de Bagdad, palais présidentiels ou résidences de dirigeants. Simple confirmation que l’objectif de la coalition américano-britannique est bien l’élimination de Saddam Hussein. Vingt-quatre heures après l’ouverture des hostilités, baptisée opération « Liberté pour l’Irak », les militaires alliés ont lancé une première offensive terrestre, appuyée par l’artillerie et les blindés, et pénétré dans le Sud de l’Irak. Les forces américano-britanniques auraient ainsi pris la ville portuaire d’Oum el-Qasr, à la frontière avec le Koweït. Parallèlement, les fusiliers marins britanniques ont lancé un assaut amphibie sur un objectif irakien près de la péninsule stratégique Fao, au sud-est de Bassora. Bagdad n’a pas hésité à riposter à ces offensives en lançant une double vague de missiles, dont des Scud, sur le nord du Koweït, sans toutefois faire de victimes. Selon Washington, les Irakiens auraient également mis le feu « à trois ou quatre puits de pétrole », dont certains, selon des journalistes, dans la région de Kirkouk. PAGE 10