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Vie politique - Le président de la Chambre reçu à Baabda Berry souhaite que « l’épopée » des nominations administratives s’achève(photo)

«Si le gouvernement profite de la conjoncture régionale pour continuer à ne rien faire, cele ne veut pas dire pour autant que toutes les institutions de l’État doivent être paralysées ». C’est le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a tenu ces propos après avoir eu avec le chef de l’État, le général Émile Lahoud, un entretien sur la situation dans la région, ainsi que sur les dossiers en suspens dans le pays. Comme chaque mercredi, M. Berry a été reçu dans la matinée à Baabda où il a procédé avec le président Lahoud à l’évaluation des éventuelles conséquences d’une guerre dans la région. Le chef de l’État et M. Berry ont en outre passé en revue une série de questions d’ordre interne. S’adressant plus tard à la presse, le chef du Parlement a fait état d’une « concordance de vues sur toutes les questions soulevées, et notamment sur le fait que dans le climat tendu qui prévaut dans la région, il n’est pas permis que les activités de l’État soient suspendues ». Il a indiqué avoir insisté avec le général Lahoud sur la nécessité de « mettre fin à l’épopée des nominations diplomatiques ». « Il n’est pas normal que nous n’ayons pas d’ambassadeurs à l’Onu ou dans des capitales telles que Rome et autres, en ces temps » de guerre, a déclaré M. Berry. Il n’a pas pu s’empêcher d’ironiser : « À moins que le Liban ne compte sur sa force militaire davantage que sur sa diplomatie ». Le chef du Parlement a ensuite affirmé qu’il s’est aussi entendu avec le général Lahoud sur la nécessité de clôturer les dossiers de la CNSS et du Conseil économique et social, avant de déclarer : « Si le gouvernement profite de la conjoncture régionale pour continuer à ne rien faire, cela ne veut pas dire pour autant que toutes les institutions de l’État doivent être paralysées ». Il devait revenir à la charge, place de l’Étoile, durant son entrevue hebdomadaire avec les députés. « Si le Liban n’est pas capable d’avoir une influence quelconque sur le cours militaire des événements, il peut au moins faire acte de présence sur le plan diplomatique. Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi nous n’avons pas d’ambassadeurs dans des centres de décision aussi importants que l’Onu, l’Unesco, Rome et Berlin alors que la crise (régionale) est à son paroxysme ? » s’est-il interrogé. Et de poursuivre : « S’il est tout à fait compréhensible qu’un gouvernement qui est sur le point de sombrer soit paralysé, je ne comprends pas pourquoi tout doit s’immobiliser dans le pays ».
«Si le gouvernement profite de la conjoncture régionale pour continuer à ne rien faire, cele ne veut pas dire pour autant que toutes les institutions de l’État doivent être paralysées ». C’est le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a tenu ces propos après avoir eu avec le chef de l’État, le général Émile Lahoud, un entretien sur la situation dans la région,...