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L’ultimatum de Bush à Saddam a expiré, l’offensive US tributaire de la météo La guerre à tout moment(photo)

Avec l’expiration de l’ultimatum américain exigeant le départ de Saddam Hussein, le monde est entré dans le temps de l’attente. L’attente du lancement de la première bombe américaine contre l’Irak. Une attente dont la durée pourrait dépendre de la météo, les tempêtes de sable balayant toujours hier soir la région. Une attente que George W. Bush pourrait également exploiter en tant qu’instrument de pression psychologique sur les dirigeants irakiens. Ceci expliquerait dès lors le flou entretenu hier soir par la Maison-Blanche quant aux intentions du président américain sur l’heure H. Le Foreign Office annonçait toutefois de son côté l’ouverture des hostilités comme « imminente ». Sur le terrain, les forces américaines déployées dans la zone démilitarisée à la frontière koweïtienne n’attendaient hier qu’un signal de la Maison-Blanche pour traverser la ligne de démarcation vers l’Irak, alors que des avions américains et britanniques ont attaqué hier soir sept objectifs militaires dans le sud du pays. L’ampleur de cette opération a toutefois été rapidement minimisée par le ministère britannique de la Défense, la qualifiant d’habituelle.
Avec l’expiration de l’ultimatum américain exigeant le départ de Saddam Hussein, le monde est entré dans le temps de l’attente. L’attente du lancement de la première bombe américaine contre l’Irak. Une attente dont la durée pourrait dépendre de la météo, les tempêtes de sable balayant toujours hier soir la région. Une attente que George W. Bush pourrait également...