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Régime inchangé pour les diplomates américains à Beyrouth

Alors que Washington ordonnait hier le départ immédiat de ses diplomates « non essentiels » et de leurs familles d’Israël, de Syrie et du Koweït, aucune mesure similaire n’a été prévue jusqu’ici pour l’ambassade des États-Unis au Liban, dont les directives sont demeurées inchangées. L’ambassadeur américain, Vincent Battle, a confirmé hier que le régime fixé par le département d’État n’a pas été modifié, a indiqué la chancellerie à Awkar dans un communiqué. « Nous demeurons sous le régime des départs autorisés, ce qui signifie que les familles du personnel de l’ambassade et les membres non essentiels de la chancellerie sont libres de quitter le Liban s’ils le souhaitent », a expliqué M. Battle. « D’autres ambassades et consultats (américains) dans la région, y compris à Damas, Tel-Aviv, Jérusalem et Koweït, sont passés sous le régime des départs obligatoires », a-t-il ajouté. Le département d’État a aussi conseillé fortement aux ressortissants américains résidant actuellement en Israël ou dans les territoires palestiniens, en Syrie et au Koweït de « partir immédiatement ». Washington a justifié cette mesure en soulignant qu’elle était « le résultat de la détérioration de la sécurité dans la région » du fait de l’évolution de la crise irakienne et de craintes d’attaques antiaméricaines avec des armes chimiques ou bactériologiques. En revanche, pour ce qui est du Liban, M. Battle a appelé à nouveau les ressortissants américains qui se trouvent dans ce pays à se faire enregistrer à l’ambassade s’ils ne l’ont pas encore fait, à « examiner de façon rigoureuse leurs conditions de sécurité » et à « envisager un éventuel départ ». En outre, l’ambassadeur les a invités à « être prudents dans les régions situées à l’intérieur ou dans les environs des villes de Tripoli et de Saïda, et plus particulièrement à proximité des camps de réfugiés palestiniens, mais aussi dans d’autres secteurs à risque notés dans les mises en garde contre les voyages au Liban », lancées depuis plusieurs années par le département d’État. Notons, enfin, que le dossier de la crise irakienne et la dernière déclaration du président George Bush concernant le règlement au P-O ont été au centre de l’entretien que M. Battle a eu hier avec le Premier ministre, Rafic Hariri.
Alors que Washington ordonnait hier le départ immédiat de ses diplomates « non essentiels » et de leurs familles d’Israël, de Syrie et du Koweït, aucune mesure similaire n’a été prévue jusqu’ici pour l’ambassade des États-Unis au Liban, dont les directives sont demeurées inchangées. L’ambassadeur américain, Vincent Battle, a confirmé hier que le régime fixé...