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Washington, Londres et Madrid fixent le 17 mars comme date butoir Dix jours pour éviter une guerre Blix et el-Baradei dressent un rapport plutôt « encourageant », Paris et Moscou opposés à tout ultimatum(photos)

La diplomatie n’a encore que dix jours pour éviter une guerre en Irak. Washington, Londres et Madrid ont en effet proposé hier à un Conseil de sécurité toujours divisé une date butoir : celle du 17 mars pour le désarmement de l’Irak, à l’issue d’un nouveau rapport dans lequel les inspecteurs de l’Onu soulignent que des progrès ont été réalisés dans le désarmement de Bagdad. Le chef du Foreign Office, Jack Straw, a annoncé une version modifiée du projet de résolution déposé le 24 février qui stipule désormais que l’Irak « aura échoué à saisir sa dernière possibilité » de désarmer pacifiquement « à moins que d’ici au 17 mars le Conseil conclût que l’Irak aura démontré une coopération entière, sans condition, immédiate et active ». L’ambassadeur britannique à l’Onu, Jeremy Greenstock, a même affirmé qu’« il y aura une action militaire » au cas où l’Irak n’appliquerait pas les résolutions de l’Onu d’ici à la date butoir. Les trois capitales n’ont pas fixé de date pour la mise au vote de ce projet amendé, mais la Maison-Blanche a annoncé qu’elle avait l’intention de le soumettre au vote la semaine prochaine. La France, qui dispose d’un droit de veto au Conseil, a immédiatement rejeté toute idée d’ultimatum, alors que la Russie s’est dit déterminée à faire « tout son possible pour que la résolution ne soit pas adoptée ».
La diplomatie n’a encore que dix jours pour éviter une guerre en Irak. Washington, Londres et Madrid ont en effet proposé hier à un Conseil de sécurité toujours divisé une date butoir : celle du 17 mars pour le désarmement de l’Irak, à l’issue d’un nouveau rapport dans lequel les inspecteurs de l’Onu soulignent que des progrès ont été réalisés dans le...