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Crise Nucléaire - La Corée du Nord réclame un traité de non-agression avec les États-Unis Après avoir fait monter la pression, Pyongyang joue à nouveau l’apaisement

La Corée du Sud s’est employée hier à désamorcer les craintes d’une frappe américaine contre les installations nucléaires de Corée du Nord tandis que cette dernière réclame un traité de non-agression avec Washington. Ces démarches parallèles des deux Corées plutôt en faveur de la paix ont été entreprises alors que se font plus vives les craintes d’un dérapage de la crise nucléaire nord-coréenne suite à l’incident aérien ayant mis aux prises des chasseurs nord-coréens et un avion espion américain RC-135 dimanche. Le Pentagone a annoncé mardi l’envoi dans le Pacifique de 12 bombardiers B-52 et 12 bombardiers B-1 à long rayon d’action ainsi que les 2 000 militaires des unités de soutien afin de renforcer les capacités de dissuasion. Or, la Corée du Nord a lancé un nouvel appel hier aux États-Unis en faveur de la signature d’un pacte de non-agression qui devrait selon elle recevoir l’aval du Congrès américain. « Ce dont nous avons besoin, c’est de la garantie légale qui viendrait d’un traité et qui aurait valeur de loi internationale », écrit le quotidien Rodong Sinmun, organe officiel du Parti communiste au pouvoir. Les États-Unis ont rejeté toute négociation directe avec la Corée du Nord, estimant que Pyongyang doit tout d’abord renoncer à son programme d’armes nucléaires avant qu’un dialogue puisse se nouer. Séoul tente de calmer le jeu Séoul s’efforce de calmer le jeu. Le ministre sud-coréen de l’Unification Jeong Se-Hyun a affirmé hier que les craintes d’une attaque américaine sur le Nord sont « sans fondement ». Au micro d’une radio locale de Séoul, il a souligné que l’incident survenu au-dessus de la mer du Japon fait partie de la tactique utilisée par Pyongyang pour obtenir des négociations face à face avec Washington. À la question de savoir si les États-Unis utiliseraient la force pour mettre un terme à la crise suscitée par les ambitions nucléaires nord-coréennes, le ministre a répondu que cette hypothèse n’est « rien d’autre que des spéculations sans fondement ». « Comment les États-Unis, dans la mise en œuvre de leur politique à l’égard de la Corée du Nord, pourraient ignorer la position de la Corée du Sud et agir à son rencontre ? » s’est-il interrogé. Il a souligné que la position officielle commune aux États-Unis et à la Corée du Sud consiste à devoir résoudre le différend de manière pacifique et par la diplomatie.
La Corée du Sud s’est employée hier à désamorcer les craintes d’une frappe américaine contre les installations nucléaires de Corée du Nord tandis que cette dernière réclame un traité de non-agression avec Washington. Ces démarches parallèles des deux Corées plutôt en faveur de la paix ont été entreprises alors que se font plus vives les craintes d’un dérapage de...