Les éléments du duel final de la crise irakienne étaient réunis hier au Conseil de sécurité à New York. D’un côté, le front commun Paris-Berlin-Moscou qui réaffirme, dans un mémorandum déposé hier à l’Onu, que « l’option militaire ne devrait être qu’un dernier recours » et que « les conditions pour l’usage de la force ne sont aujourd’hui pas réunies ». De l’autre, Washington, appuyé par Londres et Madrid, déclarant dans un nouveau projet de résolution que Bagdad « a manqué la dernière chance qui lui était offerte dans la résolution 1441 ». La Maison-Blanche a, en outre, souligné que les Nations unies n’auraient que peu de temps pour se prononcer sur ce projet de résolution. Au centre, Saddam Hussein qui, dans un élan de bravade susceptible d’embarrasser sérieusement les opposants à la politique belliciste américaine, annonce qu’il ne détruira pas les missiles al-Soumoud. Une requête que lui avait adressée le chef des inspecteurs en désarmement, Hans Blix, vendredi dernier. Reste un acteur de la crise : les civils irakiens dont l’avenir s’annonce des plus funestes.
Les éléments du duel final de la crise irakienne étaient réunis hier au Conseil de sécurité à New York. D’un côté, le front commun Paris-Berlin-Moscou qui réaffirme, dans un mémorandum déposé hier à l’Onu, que « l’option militaire ne devrait être qu’un dernier recours » et que « les conditions pour l’usage de la force ne sont aujourd’hui pas réunies »....
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