« Nous arrivons au point où les graves conséquences doivent suivre », déclare Powell Les inspecteurs s’impatientent : Bagdad n’est pas crédible(photo)

« Je n’accorde aucune crédibilité à l’Irak. » C’est en ces termes, pour le moins percutants, que s’exprimait hier le chef des inspecteurs de l’Onu, Hans Blix, alors que la veille, Mohammed el-Baradei, le chef de l’AIEA, avait déjà affiché son impatience en déclarant que Bagdad « ne coopère pas pleinement avec nous ». De quoi alimenter en arguments, s’il en était vraiment besoin, Colin Powell, qui estimait hier lors de sa tournée en Asie que « nous arrivons au point où les graves conséquences doivent suivre ». Bagdad, de son côté, a fait durer le suspense hier sur la destruction des missiles al-Soumoud réclamée par l’Onu. Le directeur général de l’organisme de contrôle du désarmement irakien, Hossam Mohammed Amine, déclarait ainsi que le message de M. Blix « est à l’étude, nous l’examinons sérieusement et nous espérons régler cette question sans intervention américaine ou britannique ». Page 10