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Les réactions se poursuivent contre la saisie du livre

La saisie du livre de M. Adonis Akra par les autorités a continué hier à susciter des réactions dans les milieux politiques et au niveau des associations de la vie civile. Le président de la Rencontre progressiste des professeurs de l’Université libanaise, Issam Jaouhari, a condamné les violations dont M. Akra a été victime. « Les méthodes auxquelles les autorités ont recours pour le réduire au silence sont en violation des droits du citoyen et du devoir des académiciens à user de leur liberté d’expression et d’opinion, laquelle est préservée par la Constitution et la Déclaration des droits de l’homme », a indiqué M. Jaouhari, en appelant le pouvoir à respecter le droit à la critique et le droit à la différence. De son côté, le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a stigmatisé « le comportement du pouvoir, qui persiste dans sa répression des libertés publiques et de la liberté d’expression ». Le BCCN a déploré le fait que les autorités « aient obligé le professeur Akra à s’engager par écrit à ne pas publier son livre, lequel met les points sur les “i” et révèle au grand jour les agissements répressifs quotidiens du pouvoir ». Il convient de signaler par ailleurs qu’une erreur s’est glissée dans notre édition du samedi 15 février concernant un communiqué condamnant la saisie du livre d’Adonis Akra que nous avions attribué au Conseil catholique d’information. Il s’agissait en fait d’un communiqué de l’Union catholique internationale de la presse au Liban (UCIP-Liban).
La saisie du livre de M. Adonis Akra par les autorités a continué hier à susciter des réactions dans les milieux politiques et au niveau des associations de la vie civile. Le président de la Rencontre progressiste des professeurs de l’Université libanaise, Issam Jaouhari, a condamné les violations dont M. Akra a été victime. « Les méthodes auxquelles les autorités ont...