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Actualités

Universités Débat à l’USJ sur les répercussions d’une éventuelle offensive en Irak

Une trentaine d’étudiants des différentes facultés de l’Université Saint-Joseph ont participé à un débat au campus des sciences sociales, rue Huvelin, sur les perspectives d’une guerre en Irak, ses motivations et ses éventuelles répercussions sur le système international, sur le Moyen-Orient et sur le Liban. À l’origine de ce débat, animé par M. José Jamhouri, journaliste à L’Orient-Le Jour, un étudiant en deuxième année d’économie, Ziad Gebrane, et une étudiante en troisième année de gestion, Dima Samaha. Étaient également présents le président du bureau de l’amicale estudiantine à la faculté des lettres et des sciences humaines, Wissam Kotait, et l’ancien président du bureau à la faculté de droit et de sciences politiques, Marc Makary. Des étudiants de l’AUB ont aussi pris part à la discussion. D’entrée, M. Jamhouri a appelé les étudiants à faire une analyse objective de la situation et à sortir des clichés et de la propagande véhiculés par certains médias et gouvernements internationaux (collusion entre Israéliens et Américains, intérêt US pour le pétrole et les ressources énergétiques en Irak comme seule motivation de la guerre, superpuissance incontournable du lobby juif aux États-Unis, participation israélienne aux attentats du 11 septembre...). Il a ensuite invité les participants à réfléchir sur les véritables intérêts qui pourraient être à la base d’une éventuelle frappe en Irak. Plusieurs thèmes-clefs des relations internationales et de l’actualité politique ont ensuite été évoqués pêle-mêle par les étudiants : la question de la légalité et de la légitimité du droit d’ingérence, l’éventualité d’une refonte du système international fondé sur l’Onu, la logique bipolaire, multipolaire ou unipolaire du système international actuel. Dans ce cadre, la question de savoir si la position française hostile à la guerre se maintiendrait a été discutée par les étudiants, qui se sont divisés entre pragmatiques et adeptes de l’éthique politique et du respect de la logique du système reposant sur l’Onu. Les étudiants se sont par ailleurs demandé quelles conséquences pourrait avoir cette guerre sur l’équilibre des forces dans la région, notamment dans le rapport syro-israélien, et au niveau du processus de paix israélo-arabe et de la question palestinienne. Ils se sont interrogés sur le fait de savoir si une présence américaine dans la région endiguerait ou renforcerait Israël. Ils ont enfin évoqué la situation au Liban et l’effet que pourrait avoir l’offensive américaine sur la présence syrienne dans le pays. Un consensus s’est dégagé à ce niveau sur le fait qu’il est nécessaire d’avoir une vision commune du Liban que nous voulons, pour pouvoir faire face à la crise régionale et restaurer la souveraineté du Liban. Dans ce cadre, ont conclu les étudiants, il est nécessaire de dynamiser le mouvement estudiantin sur des bases communes à différents niveaux et en mettant de côté les dissensions internes pour parvenir à élaborer un programme ciblé et orienté vers des projets concrets. M. H. G.
Une trentaine d’étudiants des différentes facultés de l’Université Saint-Joseph ont participé à un débat au campus des sciences sociales, rue Huvelin, sur les perspectives d’une guerre en Irak, ses motivations et ses éventuelles répercussions sur le système international, sur le Moyen-Orient et sur le Liban. À l’origine de ce débat, animé par M. José Jamhouri,...