Ce n’est pas encore un retour de flamme, mais entre le Liban et le Koweït, ce n’est pas non plus la rupture. Après les vives critiques adressées par des responsables koweïtiens au ministre Mahmoud Hammoud, pour « sa mauvaise gestion » des séances de la réunion ministérielle arabe du Caire, sous la présidence du Liban, le Koweït a déposé une plainte officielle auprès de la Ligue arabe. Il a aussi rappelé son ambassadeur à Beyrouth et convoqué à son ministère des Affaires étrangères l’ambassadeur du Liban à Koweit City. Pourtant, en dépit de ce mécontentement affiché, le chargé d’affaires koweïtien à Beyrouth a tenu, hier, des propos apaisants, alors que le ministre d’État koweïtien chargé des Affaires extérieures a précisé que son gouvernement comptait compléter le dossier avant de décider d’éventuelles mesures contre le Liban. Placé en première ligne, le Liban essuie une fois de plus les foudres arabes. Mais cette crise montre surtout les dissensions arabes, à la veille d’échéances cruciales.
Ce n’est pas encore un retour de flamme, mais entre le Liban et le Koweït, ce n’est pas non plus la rupture. Après les vives critiques adressées par des responsables koweïtiens au ministre Mahmoud Hammoud, pour « sa mauvaise gestion » des séances de la réunion ministérielle arabe du Caire, sous la présidence du Liban, le Koweït a déposé une plainte officielle auprès...
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