Beyrouth dément que la date du Sommet arabe ait été fixée

Des sources diplomatiques libanaises ont démenti hier soir que la date du Sommet arabe ait été fixée au 28 courant. Les sources en question réagissaient ainsi à la déclaration du chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Maher, qui a indiqué hier que le Sommet se tiendrait le 28 février, mais que cette information devrait être confirmée dans les 48 heures. Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis dimanche dernier au Caire, n’avaient pu s’entendre, rappelle-t-on, sur la date du Sommet. Notre correspondant diplomatique, Khalil Fleyhane, souligne sur ce plan que les milieux du palais Bustros ont été « surpris » par les informations en provenance du Caire concernant la date du Sommet arabe. Les milieux en question précisent qu’avant de fixer la date du Sommet, il est d’abord nécessaire de s’assurer du résultat de cette rencontre et que celle-ci se tiendra réellement en présence des rois et des présidents des États arabes concernés de près ou de loin par la crise libanaise. Hier soir, le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud (qui représentait le Liban à la réunion du Caire), a regagné Beyrouth. À son arrivée au salon d’honneur de l’AIB, M. Hammoud a souligné que le Conseil de sécurité des Nations unies devrait être la seule autorité de référence concernant le dossier de la crise irakienne. Commentant le résultat des délibérations lors de la conférence ministérielle du Caire, le ministre des AE a déclaré qu’il était inconcevable de « rester les mains croisées face aux menaces qui planent sur un État arabe ».