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Privatisation - Reprise du dialogue entre le chef du gouvernement et le ministre des Télécommunications Hariri avalise certaines des réserves de Cardahi concernant le cahier des charges du cellulaire

Après plusieurs semaines de vive tension et de campagnes médiatiques, le dialogue a repris hier entre le chef du gouvernement, Rafic Hariri, et le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, concernant les modalités et les conditions de la privatisation du secteur de la téléphonie mobile. M. Hariri a ainsi tenu dans la matinée d’hier une réunion au Grand Sérail avec M. Cardahi, en présence du ministre d’État Bahige Tabbarah et du secrétaire général du Conseil supérieur pour la privatisation (CSP), Ghazi Youssef. De source digne de foi, on indique que le chef du gouvernement a avalisé certaines des réserves que M. Cardahi avait exprimées au sujet du cahier des charges sur la privatisation du cellulaire, tel qu’il avait été élaboré par le CSP. Ces réserves portent sur les modalités de la privatisation ainsi que sur les conditions de préqualification des sociétés qui pourront participer à l’appel d’offres. M. Cardahi insiste pour que ces conditions de préqualification englobent des critères non seulement quantitatifs (financiers), mais également qualitatifs (notamment en ce qui concerne la solvabilité des sociétés). M. Cardahi aurait obtenu satisfaction à ce sujet dans la mesure où les conditions de préqualification devront être examinées par une commission de cinq membres, dont trois seront désignés par le ministre des Télécommunications. Selon un communiqué de presse du bureau du chef du gouvernement, l’entretien d’hier, qui a duré plus d’une heure, a porté sur « le problème du cahier des charges de la téléphonie mobile et des amendements qui devraient y être apportés ». Le communiqué précise que la réunion a également porté sur « le mécanisme de la privatisation du secteur, en prévision de la discussion de ce dossier en Conseil des ministres ». Réunion fructueuse Les sources de Koraytem soulignent que « la réunion a été fructueuse et s’est déroulée dans un climat positif ». « Un accord s’est dégagé au sujet de nombreux points en rapport avec le cahier des charges, ajoute le communiqué de Koraytem. D’autres points doivent encore être étudiés et discutés ». Ces points en suspens seront examinés au cours d’une deuxième réunion que MM. Hariri et Cardahi tiendront demain, mercredi, à 8 heures du matin, soit avant la séance du Conseil des ministres qui devrait trancher le différend sur le cahier des charges entre M. Cardahi et le Conseil supérieur pour la privatisation. Les milieux de Koraytem indiquent, par ailleurs, qu’au cours de la réunion d’hier, « le président Hariri a présenté de nouvelles suggestions, dont notamment l’ouverture de la souscription (aux sociétés qui prendront en charge le cellulaire) dans une proportion de 40 pour cent au public et de 10 pour cent à la Sécurité sociale ». Lorsque M. Hariri a suggéré l’ouverture de la souscription au public, M. Cardahi a souligné qu’il avait été le premier à prôner une telle mesure afin que les consommateurs et les petits épargnants puissent acquérir des actions dans le secteur de la téléphonie mobile. M. Cardahi a précisé toutefois qu’il faudrait que les modalités et les conditions de cette participation du public au capital des sociétés de cellulaire soient clairement définies afin que cette opération se fasse en conformité avec la législation en vigueur, dont notamment la loi 393 sur la privatisation du cellulaire.
Après plusieurs semaines de vive tension et de campagnes médiatiques, le dialogue a repris hier entre le chef du gouvernement, Rafic Hariri, et le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, concernant les modalités et les conditions de la privatisation du secteur de la téléphonie mobile. M. Hariri a ainsi tenu dans la matinée d’hier une réunion au Grand Sérail...