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Accord pour un recours à la force « en dernier ressort» Les Quinze restaurent une unité de façade sur l’Irak Les candidats à l’UE ont raté une occasion de se taire, affirme Chirac(photo)

Après l’Otan dimanche, les dirigeants de l’Union européenne réunis en sommet hier soir à Bruxelles ont restauré une unité de façade sur la crise irakienne en adoptant un texte commun qui prône la recherche d’une solution pacifique dans le cadre de l’Onu, mais n’exclut pas une guerre « en dernier recours ». Ils ont en revanche évité de se prononcer collectivement sur l’opportunité d’une seconde résolution de l’Onu, vivement souhaitée par Tony Blair, mais que Jacques Chirac avait rejetée dès son arrivée à Bruxelles. Les Quinze s’étaient difficilement entendus fin janvier sur une ligne commune minimaliste de soutien à l’Onu. Mais ils avaient étalé depuis leurs divisions, entre les opposants à une action militaire à brève échéance contre Bagdad, emmenés par Jacques Chirac, et les tenants d’un soutien à la stratégie guerrière américaine, regroupés derrière Tony Blair. Le président français a d’ailleurs sévèrement critiqué hier les futurs membres de l’UE pour leur alignement sur Washington, affirmant qu’ils avaient « manqué une bonne occasion de se taire ». Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud el-Fayçal, a de son côté averti qu’une attaque unilatérale américaine serait considérée par beaucoup comme un acte d’agression. Bagdad de son côté, se pliant à une exigence de la communauté internationale, a annoncé avoir laissé un premier avion espion U-2 de l’Onu survoler son territoire. PAGE 10
Après l’Otan dimanche, les dirigeants de l’Union européenne réunis en sommet hier soir à Bruxelles ont restauré une unité de façade sur la crise irakienne en adoptant un texte commun qui prône la recherche d’une solution pacifique dans le cadre de l’Onu, mais n’exclut pas une guerre « en dernier recours ». Ils ont en revanche évité de se prononcer collectivement...